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Auberges de jeunesse : guide de survie (et de bienséance) – partie 2
Crédit: montage de Justine Lamoureux

Hier, dans la première partie de ce petit guide, je vous ai donné des trucs pour bien choisir votre auberge de jeunesse et vous préparer à votre expérience. Passons maintenant aux choses sérieuses, c’est-à-dire au séjour une fois sur place.

La cohabitation avec de sympathiques étrangers demande un soupçon d’adaptation, mais surtout une bonne dose de respect. Pas le choix, vu le partage des chambres, de la cuisine et des salles de bain.

Voici donc six règles d’or pour devenir une pro des auberges de jeunesse… et pour en profiter au max!

1. Faire preuve de courtoisie
Lavez votre vaisselle à mesure, ne prenez pas des douches de 45 minutes (quelqu’un pourrait fort bien attendre après vous) et n’allumez jamais la lumière du dortoir quand vous allez vous coucher tard le soir – utilisez plutôt une lampe de poche ou votre cellulaire. Par-dessus tout, ne soyez pas cette personne trop saoule qui se couche dans le mauvais lit et vomit dedans au passage… mais je sais que vous ne feriez jamais ça.

2. Protéger ses denrées et ses effets personnels
Dans le frigo ou le garde-manger commun, conservez toujours vos provisions dans un sac en plastique fermé avec votre nom dessus, ou dans les bacs étiquetés que fournit l’auberge. Évidemment, ne touchez jamais aux choses d’autrui. Et si vous n’avez pas accès à un casier verrouillable dans votre dortoir, gardez vos biens importants avec vous en tout temps, même dans votre lit quand vous dormez.

3. Aller vers les autres
Les auberges de jeunesse, c’est fait pour connaître du monde de partout! Si vous restez dans votre coin ou avec vos amis, vous manquerez le volet le plus enrichissant de votre expérience, et ce serait bien dommage. Mettez donc votre gêne de côté; fréquentez les lieux communs et participez aux activités (randonnées, soirées karaoké, etc.) organisées par l’auberge, qui sont souvent gratuites ou vraiment pas chères!

4. Créer sa bulle
Dans les dortoirs, les lits sont généralement superposés. Je vous conseillerais de prendre celui du bas : d’une part, il sera plus accessible le soir, et d’autre part, vous pourrez accrocher une serviette ou des vêtements sous le matelas d’en haut pour vous faire un petit rideau. Ce n’est pas grand-chose, mais je trouve ça assez efficace pour m’improviser un semblant d’intimité, avec de la musique ou des bouchons dans les oreilles.

5. Jouer donnant-donnant
Vous verrez sans doute, dans la cuisine, des produits avec la mention « gratuit/free », que vous pourrez utiliser à votre guise (pratique quand il vous manque du sel!). À l’inverse, si vous avez des œufs en trop, pourquoi ne pas en faire profiter les autres? Pour les produits frais, n’oubliez pas d’inscrire la date sur l’emballage, question de ne pas empoisonner quelqu’un malgré vous.

6. Écrire des reviews
Que vous ayez passé un super séjour ou pas, prenez le temps d’écrire un avis sur hostelbookers.com, hostelworld.com ou tripadvisor.com. C’est le seul système pour nous aider à réserver de bonnes auberges. Et ça ne prend que deux minutes!
 


Crédit : wikimedia
 

Je conclurai ce guide de survie et de bienséance ainsi : je suis parfois tombée sur de mauvaises auberges, mais le plus souvent sur des endroits fabuleux où j’ai créé mes plus beaux souvenirs de voyage, où j’ai trouvé des familles d’adoption le temps d’un séjour, et où j’ai eu du fun comme ça se peut pas. Selon moi, ça compense bien le manque d’intimité, les quelques compromis et les commodités limitées.

Fréquentez-vous les auberges de jeunesse, ou comptez-vous le faire? Avez-vous d’autres conseils ou des questions concernant ce type d’hébergement?

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