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Jasons drogues et consommation, oui, oui!
Crédit: Véronique Tremblay

Qui dit temps des fêtes, dit party. Qui dit party, dit souvent alcool (et drogues). Sans vouloir faire ma matante, je crois qu’il s’agit d’un moment propice pour penser aux risques associés à la consommation. #TasJusteUneVie 

Ma réflexion s’est amorcée après avoir lu cette étude, publiée en 2010 au Royaume-Uni. Je vous résume brièvement la recherche :

  • le but consistait à ordonner 20 drogues, légales et illégales, selon leur nocivité;
  • 16 critères déterminaient le classement – neuf propres au consommateur et sept relatifs aux dommages causés aux autres;
  • la recherche concluait que l’alcool remportait la palme de drogue la plus nocive.

​Surprises?

Crédit : Giphy
 

Au premier abord, on doute de la véracité d'un titre comme « L'alcool, drogue la plus dangereuse ». Toutefois, en lisant l'étude et en prenant conscience des critères utilisés, j'ai réalisé qu'en effet, l'alcool peut être vraiment ravageur. Dans le fond, les résultats de l'étude ne sont pas si surprenants que ça, puisque la recherche s'intéressait aussi aux méfaits causés aux autres. C'est d'ailleurs à cause de ce type de dommages que l'alcool a été propulsé au sommet du classement. 

Réfléchissez à vos partys, à vos sorties, à vos amis. Comment ça se passe quand les gens consomment? Est-ce que tout le monde est toujours le fun et heureux? Évidemment, on a tous de bonnes histoires, mais je parierais que beaucoup ont aussi de mauvais souvenirs. Et quand il s'agit d'alcool, il n'est pas rare que ce soit les autres qui écopent, comme l'étude le suggère.

J'ai pu faire le même constat en y réfléchissant un peu. Par exemple :

  • j’ai vu un gars ivre mettre K.O. son ami, juste pour le fun;
  • j'ai vu des gens désemparés à cause de la consommation de leur proche;
  • j'ai très souvent vu des individus épuisés de ramasser le vomi de leurs amis.

MAIS il demeure possible de consommer certaines drogues positivement, comme l'alcool et le cannabis.

Crédit: Giphy
Voici de petits trucs pour y arriver :

No1 : prendre conscience des effets et des risques associés aux drogues
Même si on a parfois l’impression qu’une substance ne nous affecte pas, le corps en ressent les effets. C’est comme si des petits tannants prenaient le contrôle de votre cerveau. Vos pensées, mouvements et comportements sont altérés, quoi que vous en pensiez. Il est possible aussi qu'à votre prochain party, vos consommations réagissent mal avec votre corps, même si habituellement ça se passe comme sur des roulettes. 
 
Pour se renseigner sur les effets de chaque drogue et les risques y étant associés, consulter ceci.
 
No2 : consommer pour les bonnes raisons
La loi de l’effet soutient que l’expérience de consommation est déterminée par trois critères : la substance, l’individu et le contexte. Si l'un des trois est négatif, ça risque de mal finir. Par exemple, consommer à cause de la pression sociale ou pour augmenter sa confiance, c'est négatif et ça peut mener à des comportements risqués. Cela veut aussi dire que la bière que vous buvez après avoir appris une mauvaise nouvelle peut vous rendre, disons, désagréable, voire agressif ou limite dangereux. 
 
No 3 : prévenir plutôt que guérir
Plutôt que de faire peur et de culpabiliser vos proches qui consomment (répression), vous devriez les écouter, les informer et les aider s'il y a lieu (réduction des méfaits). La répression peut faire ressentir de la honte ou bien donner encore plus envie de consommer. Ce n'est pas le but recherché. À l'opposé, la réduction des méfaits tente de diminuer les conséquences possibles. C'est d'ailleurs l'approche à privilégier avec les jeunes. Ils se sentiront en confiance et iront vers vous si jamais ils recherchent de l'aide. 
 
En fin de compte, il faut vous respecter et reconnaître vos limites.
C'est CORRECT de ne pas vouloir prendre de drogues.
C'est CORRECT de consommer dans un cadre sécuritaire et positif. 

Crédit : Giphy 
 

Si la consommation d'un proche vous inquiète, je vous invite à lire ceci. Vous y trouverez, entre autres, les signes associés à une dépendance. 

Pour obtenir de l'aide, vous pouvez consulter Jeunesse, J’écoute ou Drogue : aide et référence.

Avez-vous de bonnes expériences de consommation? 

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