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Faire la paix (ou presque) avec la recherche d’emploi
Crédit: Varun Iyer

Ce n'est pas la première fois que j'écris de façon douce-amère sur la perte d'emploi. J’ai 23 ans. J’ai terminé mon baccalauréat en communications il y a un an et demi et, depuis, j’ai eu très peu d’expériences significatives dans le fabuleux monde des comms.

Quelques stages, des emplois pendant quelques semaines. Une formation en médias sociaux que j’ai décidé de prendre, en mai, parce que je croyais que mes connaissances étaient trop limitées pour travailler comme gestionnaire de communauté. Pourtant, rien de concret ou de long terme ne se présente, et ce n’est pas que je cherche peu. Manque de chance? Peut-être. Manque de volonté? Peut-être, parce que j'ai tendance à me décourager facilement devant un échec, même si je n'ai jamais renoncé.
 

Crédit : 9gag

Depuis toujours, la recherche d’emploi m’angoisse beaucoup. J'ai l’impression de gâcher ma vie à ne pas avoir l’emploi de mes rêves, là, tout de suite. Je voyais un emploi dans mon domaine comme une chance plutôt qu’une normalité, tellement les embauches se font rares. J’étais très loyale et j’accordais beaucoup d’importance à tout ça, jusqu’à tout récemment.

Pourtant, pas cette fois. Tout ça a changé quand j’ai vu ceci.
 

Crédit : citation via Tought Catalog /montage via Tumblr

Ça m'a un peu calmée. En mars, je pars pour un long voyage avec mon amoureux. On parle d’un mois, un mois et demi, à l’autre bout du monde. J’ai donc décidé de mettre tout ça sur la glace et de juste accumuler les emplois temporaires d’ici là, au lieu de bûcher à me trouver un emploi en communications chez qui on ne me gardera pas en apprenant mon départ. Je m’évite des déceptions et je remplis mes poches pour bien profiter du voyage.
 
Je n’ai jamais été overachiever et je ne me définis pas par mon travail. Malgré ça, de voir de plus en plus de gens réussir autour de moi, ça m’a fait capoter. Pourtant, tout le monde a son rythme, ses connaissances, ses forces. Ce n’est pas une guerre. Il y a un chemin quelque part pour moi, je ne l’ai juste pas encore pavé.

Est-ce que votre avenir vous angoisse aussi?
 
 

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