Une première expérience au gym pas pire pantoute!

Au moment où j’écris ces lignes, je sors tout juste du gym. Je me sens pleine d’énergie, quoi que mes jambes soient un peu molles. Rosalie au gym? Ben oui! Deux fois par semaine, je suis sur mon vélo stationnaire ou en train de pousser de la fonte (comme Jonathan Painchaud).
 

Crédit : modernhealthmonk.com

 
Mais l’affaire, c’est que je n’ai pas eu le choix d’y aller. Mon prof d’éducation physique m’y a obligée : ça fait partie du programme collégial. En plus, je dois fournir une preuve que je fréquente bel et bien le gym. Ma première réaction a d’abord été une grande colère intérieure. Moi qui aime bouger dehors, quand bon me semble, me voilà maintenant forcée de m’enfermer dans une pièce qui pue avec des gens qui sont tous trop en forme pour moi.
 
Puis, j’ai tellement un horaire chargé! Tous les soirs, j’ai la tête plongée dans mes devoirs, je m’occupe de mon appartement, je participe à plusieurs activités parascolaires. « Désolée, mais je n’ai pas le temps de m’entraîner », je me disais. Je ne pensais pas que c’était nécessaire et je trouvais ça très étrange qu’on m’oblige à le faire.
 
Puisque je ne voulais pas avoir à reprendre mon cours, je me suis pointée au gym pour une première fois. Devant moi, il y avait beaucoup de gars trop musclés qui prenaient l’entraînement très au sérieux en faisant des bruits de bouche intenses lorsqu’ils soulevaient des haltères. Il y avait aussi des filles vraiment trop wow qui réduisaient ma confiance en moi avec leur corps de rêve pis même pas une goutte de sueur sur le front.

Et moi j’étais là, avec mes grosses espadrilles pas belles, mon vieux t-shirt de boîte de céréales, mes shorts zéro sexy et mon gros sentiment d’inconfort. Je me disais que je n’étais pas faite pour le sport en public. Courir dans ma rue, le soir, ça me va. Ici, pas trop certaine.
 

Puisque j’aimais bien courir, je me suis installée sur un tapis roulant. Avant, je courais dans la nature. Maintenant, je fais faire du surplace devant une fenêtre. Étrange, non? C’est probablement ce qui m’énervait le plus du devoir que mon enseignant m’avait donné. Je comprends que je dois bouger, mais laissez-moi bouger comme je veux!
 
En tout cas, je me suis mise à courir. Puis, j’ai fait du vélo. Puis j’ai soulevé des poids et fait quelques abdos. Je suis revenue le jour d’après pour refaire la même chose. La semaine suivante aussi. Et ça se poursuit encore aujourd’hui. Parce que finalement, j’y ai pris goût, à l’entraînement. Oui, ça me fait chier d’être à l’intérieur alors qu’il fait si beau dehors, mais j’ai une discipline beaucoup plus grande maintenant qu’on m’oblige à faire de l’exercice. 
 
De plus, j'ai appris à me foutre un peu des autres… ou à me rendre au gym à des heures moins visitées, ha! J’écoute des vidéos sur YouTube pendant que je m’entraîne ou alors je ne pense à rien et je laisse mon stress de côté un peu. Je crois que c’est vraiment bénéfique pour moi.
 
Je ne sais pas si je vais me réinscrire au gym à la prochaine session, mais je considère de plus en plus cette option. C’est bon pour le moral, ça change ma routine et ma santé s’améliore.
 
Alors osez vous entraîner et vous imposer une discipline. Les effets seront assurément bénéfiques! Suivez les conseils de Catherine pour devenir des pros du sport.
 
Allez-vous au gym? Êtes-vous des non-sportifs, comme moi, qui commencent tranquillement à se prendre en main? Parlez-moi de vos expériences, qu’on se motive en gang!