Je reviens d’un voyage d’un peu plus de deux semaines dans les Europes avec mon Monsieur. J’ai passé 10 jours de mes vacances chez ma BFF en Allemagne, où elle et son copain (membres du club des meilleurs humains au monde) nous ont reçus comme des rois. Nous avons profité de notre voyage outremer pour faire une escale à Paris. Nous étions virgin de l’Europe tous les deux.
Nous avons profité pleinement de Munich, cette belle ville qui nous était inconnue. Nous avons fêté à l’Oktoberfest sans être trop maganés, nous avons gravi les Alpes en téléphérique, nous avons profité de la ville et de ses Biergärten tout en nous réveillant à midi tous les jours.
Certains diront que nous aurions pu en profiter davantage en nous levant plus tôt. Je suis d'avis contraire. Tout comme Jeanne, je suis peut-être une mauvaise touriste après tout.
Dans la vie, je suis une lève-tard. Donc, ne pas devoir me lever tôt en vacances, ça me convenait parfaitement. Le but n’était pas de revenir brûlée. Mon amie nous a dit que nous devrons revenir dans son pays d’accueil pour redécouvrir encore la belle Munich, car nous n’avions vu qu’une parcelle de ce qu’elle a à nous offrir.
Nous avons quitté l’Allemagne avec amertume (et aussi des nausées, car bonjour l’indigestion mal timée) pour aller rejoindre la Ville lumière. Comme nous n’avions que 5 jours à Paris, nous avions l’intention de voir les attractions principales. Ce qui a fait en sorte que nous avions des MÉGAjournées. Nous avons couru partout. J’ai même laissé dernière une de mes paires de souliers adorées. RIP.
En fin de compte, nous avons de loin préféré Munich. Nous avons profité de notre séjour sans nous en mettre trop, sans aller visiter 5 attractions différentes en une journée, sans finalement avoir la peur de manquer quelque chose, quelque part. En allant à Paris, je m’étais dit que je ne pouvais passer à côté de la tour Eiffel, des œuvres du Louvre et des pique-niques sur les rives de la Seine. J’ai presque tout réussi ça, mais sans réellement en profiter pleinement.
Il y a une partie de moi qui aura toujours un peu la FOMO, soit de ne vouloir rien manquer et d'essayer de tout faire et d'être partout à la fois. Toutefois, j'apprends graduellement à m’en foutre royalement et à vivre mes voyages comme je le sens, même si cela signifie boire tranquillement mon café devant Netflix, en pyjama, à midi à Paris.
Avez-vous la FOMO? Comment êtes-vous en voyage?