Quand j’avais sept ans, je fangirlais solidement sur le Club des 100 watts. J’avais toutes les cassettes avec les chansons. J’allais aux spectacles, lampe de poche à la main. J'ai failli participer à un concours de lip-synch, une fois. Et, bien sûr, je portais avec fierté le coton ouaté avec la mention « interdit aux adultes. »
Le coton ouaté a disparu de ma vie en même temps que les 100 watts ont disparu des ondes, après l’année où ce n’était pas pareil avec Jean-Marie Lapointe. C’est seulement l’an dernier que j’ai redécouvert la splendeur de ce vêtement. Il est doux. Il est souple. Il est chaud. Il est polyvalent. Il est parfait. C’est le Marc-André Coallier du linge.
Ce sont surtout des marques locales qui m'ont fait voir la lumière. Quand je vais avoir fini de payer ma nouvelle sécheuse (#SuchAdulte), je vais me ruer sur ce chandail de La Montréalaise Atelier. (Et sur ce sac. Et sur ces bottillons. Oups, mon salaire.)
Comme d'habitude, Aritzia, ma chaîne préf', sait aussi quoi faire pour me combler et pour susciter des désirs. Je veux un coton ouaté de cette couleur-là pour me sentir comme la version casual de la sorcière qui brûle du monde dans Game of Thrones (Melisandre? Mélissa? Mélanie? Who cares).
Dans tous les cas, je peux compter sur Pony et Féline Dion pour représenter deux de mes principales ambitions : accepter mon corps et côtoyer un grand nombre de chats noirs.