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Apprendre à se faire confiance après avoir été infidèle.
Crédit: MTV + Montage par TPL

J’ai trompé mon ex-chum. L’autre d’avant aussi. Plusieurs fois plutôt qu’une. 

J’ai longtemps cru, pour me déculpabiliser, que les raisons qui m’avaient poussées à faire ça étaient communes et valables. Les classiques : ça ne va pas vraiment bien et je ne suis pas en amour, même si j’ai toutes les raisons de l’être. Généralement, quand ça arrivait, mon jugement était bien enterré sous une caisse de 12. Je n’ai jamais cru bon de pousser la réflexion plus loin.

Un peu plus tard, j’ai dû en venir à une autre conclusion : j’aimais me mettre dans le trouble. Je supportais très mal l’engagement et j’avais l’alcool polygame. #JokePasJoke Peu importe avec qui j’étais, quand une routine s’installait, je m’imaginais toutes sortes de scénarios qui pourraient la faire crasher et qui me sortirait de cette zone de confort.

J’ai donc vagabondé entre décisions douteuses et situations poches quelques années, jusqu’à temps que je rencontre mon copain, celui avec qui je suis encore aujourd’hui et avec qui, je l’espère, resterai toute ma vie. #TurboCheesy

C’est là que les vrais questionnements ont commencé. J’ai développé une grande peur de le tromper, lui aussi, de finir par ne plus pouvoir endurer une relation stable ou une routine et de faire une autre connerie. Je l’aimais vraiment beaucoup, mais je m’étais déjà prouvé, dans le passé, que ce n’était pas assez pour m’arrêter. Est-ce que je pouvais vraiment me faire confiance?

Au début, si on sortait avec des amies, je les forçais à me surveiller de près, à m’interdire de parler à qui que ce soit et à garder mon téléphone sur elles. J’ai aussi arrêté de voir des gens avec qui je savais pertinemment que ce serait risqué que je dérape. Tranquillement, je me suis laissée du jeu. J’ai vieilli, aussi. J'ai gagné en maturité, peut-être. J’ai appris à reconnaître les situations où j’avais plus de chance de perdre le contrôle et j’essaie de les éviter. Heureusement, elles sont de moins en moins fréquentes.

Je fêterai bientôt cinq ans de vie commune avec mon copain. Je suis fière de dire que ce cinq ans est sans accident de parcours. C’est ce qu’il y a de plus normal pour la plupart des couples, mais pour moi, ça représente une victoire, une preuve que le changement est possible et qu’on n’est pas le méchant de l’histoire toute sa vie.

Avez-vous déjà vécu une situation semblable? Comment avez-vous appris à vous refaire confiance?       

 
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