Chez TPL on aime :
Mélangez ces ingrédients et vous obtiendrez trois filles qui ont décidé de jouer au mannequin en maillot Mimi Hammer et de vous jaser de leur corps. Un corps qu'elles devraient aimer, valoriser et apprécier. Mais personne n'est à l'abri de la pression sociale et ça prend bien du travail pour défaire tous les nœuds que ça peut créer dans le cerveau.
Donc, on a pris notre courage à deux mains, enfilé notre bikini pis on s’est mise à nu, sans maquillage, sans retouches, sans rien, juste pour vous. Voici le résultat de notre séance maison et de nos nombreuses discussions!
Sara Maude
C’est fou comme peu importe la forme de notre corps, on a presque toutes des moments ou notre image corporelle est négative. J’admire vraiment les filles qui, peu importe quand, se regardent dans le miroir et se trouvent belles. On est tellement obsédées par chaque petit détail qu’on a souvent de la difficulté à voir notre beauté comme quelque chose de plus global.
La plupart du temps, j’aime ce que je vois, mais j’ai aussi eu énormément de moments où c'était plus difficile. Souvent, on est aussi prises toutes seules avec ça. Parce qu’entre filles, on ne se donne pas souvent le droit d’en parler ou de se plaindre. Depuis quelques années, j’essaie vraiment de chasser ces pensées négatives par rapport à mon corps et de toujours trouver quelque chose de joli dans le miroir, quitte à me regarder juste dans l’ensemble. J’ai eu de la difficulté à me trouver féminine parce que je suis grande, j’ai les épaules carrées et ma taille n’est pas super définie.
Ce maillot Mimi Hammer me fait sentir femme parce qu’il définit bien ma taille et les motifs délicats, combinés aux couleurs pastel, sont comme une ode à la féminité et au romantisme. Moi qui pensais qu’un maillot taille haute ne me ferait pas bien!
Catherine
Même si c’est plutôt mal vu de dire ça tout haut de nos jours, j’aime bien mon corps. Certes, il a ses défauts comme les autres, mais je l’apprécie. J’essaie, du mieux que je peux, de ne pas trop m’en faire avec lui. Mais ce n’est pas toujours facile… Étant assez perfectionniste de nature, je suis consciente que je tente d’exercer trop de contrôle sur mon corps. Je sais que c’est niaiseux d’angoisser quand un imprévu m’empêche d’aller à l’un de mes cours habituels au gym. Je sais que c’est mal de m’en faire pour une poutine en fin de soirée. Sans en souffrir réellement, j’essaie quand même de lâcher prise. Trouver l’équilibre, c’est un combat quotidien.
Mon maillot Mimi Hammer me fait sentir belle, parce que son look rétro honore mes hanches de femme et ma taille fine.
Je viens d’une culture où les femmes en chair ont la cote. Belle taille, belles courbes, yeux charbonneux et longue chevelure d’ébène. Malheureusement (ou heureusement, ça dépend), je ne fitte pas pantoute dans le moule avec mes 105 livres mouillées et ma coupe pixie.
D’un autre côté, au Québec, on me lance un discours totalement différent. Entre le mépris et l’envie, j’ai le droit à toutes les remarques inimaginables. On surveille mes repas, cherchant dans la quantité des aliments que j’absorbe une explication à ma taille fine. Je dois me taire quand les autres filles critiquent leurs imperfections, parce que mes complexes ne font tout simplement pas le poids. Le plus drôle dans tout ça, c’est que mon corps fait l’objet d’une obsession chez les autres, mais pas chez moi. Je me suis vite rendue à l’évidence que ce dernier me laissait totalement indifférente. Je pense que ça, c’est pire que de ne pas l’aimer.
L’arrivée de la maladie n’a qu’accentué ce sentiment. Mon poids a joué au yo-yo sans me consulter et maintenant, pour moi, porter du x-small ou du zéro signifie que je ne suis pas totalement guérie. Je ne veux pas sonner cynique ou désabusée, j’ai juste décidé de lâcher prise. Ne plus me concentrer sur mes petites imperfections ni sur le regard des autres, mais sur ma santé. Poser en maillot et mettre le tout sur les Internets, c’est beaucoup plus difficile que l’on pense, peu importe le corps. Le faire dans un maillot tel que celui de Mimi Hammer, qui me fait sentir féminine, femme et jolie facilite les choses et m'aide justement à tenter de faire abstraction des gens et de leurs commentaires.