Vous vous souvenez, il y a de ça quelques mois, je m'étais donné comme objectif de vivre des Internets. En écrivant ce billet, je n'aurais jamais cru me rendre aussi loin aujourd'hui. Tout le chemin parcouru depuis l'automne, vos commentaires et le soutien de mes proches m'ont convaincue de poursuivre mon rêve. La partie n'est pas encore gagnée, mais je me rapproche de plus en plus de mon but! Les portes s'ouvrent plus facilement, la vie a parsemé mon chemin d'occasions en or et je ne peux qu'être reconnaissante envers l'univers.
C'est dans cet état d'esprit que j'ai décidé de participer au Grand Prix Mosaïque (Gala Diversité) et de soumettre ma candidature dans la catégorie Prix Lys Médias. Je ne m'attendais pas à grand-chose et encore moins à faire partie des trois finalistes. #DreamsComeTrue
Le Gala Diversité est une initiative de l'agence de presse Média Mosaïque, qui souhaite faire la promotion de différents acteurs ou projets médiatiques ayant un impact et une influence positive sur notre société et son multiculturalisme. Elle s'emploie à faire rayonner la diversité montréalaise à petite et à grande échelle tout au long de l'année, et ce, depuis bientôt 10 ans. Le gala, lui, vient de souffler ses trois bougies.
Outre les huit catégories, l'agence de presse récompense aussi 20 personnalités publiques s'étant le plus illustrées dans la dernière année. Pour 2014, Sonia Benezra, Rachid Badouri et Lamine Foura faisaient partie des lauréats. Petit scoop : Médiamosaïque lancera l'an prochain le Mois de la Diversité.
La soirée, qui a eu lieu le 28 mai dernier, s'est très bien déroulée. Et fidèle à moi-même, j'ai eu quelques coups de cœur. La récipiendaire du prix Lys Affaires, Khadija El Bouhali, m'a émue aux larmes tant son discours était touchant. L'entrepreneure derrière CousMos semblait totalement flabbergastée par sa victoire. Elle a dédié son trophée à sa mère récemment décédée et à son fils qui l'accompagnait. Je ne connaissais pas CousMos, mais après quelques recherches, je suis totalement tombée sous le charme de l'entreprise qui offre des plats de couscous congelés alliant produits du terroir québécois et saveurs marocaines. #WinWin
L'intervention de Rachid Badouri m'a également plu, lui qui a dénoncé le racisme dont il est parfois victime : « Moi, Rachid, je t’aime. Parce que toi, ça paraît pas trop comme race », lui lance un fan au sortir d’un spectacle avant de se rendre compte qu’il venait de faire une bourde. Dans une tentative de se reprendre, rapporte l’humoriste, le fanatique québécois lui lance enfin : « Ah non Rachid… je t’aime, ce sont les Arabes que je n’aime pas. »
Ce qui prouve que personne n'est à l'abri des commentaires émis par #LesGens. Bref.
Pour les curieuses, voici mon look pour l'évènement.
Connaissiez-vous le Gala Diversité et l'agence de presse Médiamosaïque?