Sophie Tranchemontagne : une femme de passion qui enseigne la moto!

Sophie Tranchemontagne a tout un CV à son actif. Elle a été professeure de kayak et d’équitation. Elle a été accompagnatrice de ski alpin au Japon, dans l’Ouest canadien et en France. Ah, pis elle détient un baccalauréat en enseignement physique… Y'a rien pour l’intimider!

Et juste pour en rajouter une couche, ça fait 5 ans que d’avril à octobre, elle est prof de moto en Estrie. All the swag.
 

Crédit : Sophie Tranchemontagne
 

Elle l’avoue, elle est aventureuse et elle aime essayer plein de choses. Alors quand elle a vu qu’un de ses professeurs de moto était une femme, elle s’est juste dit : « Wow, moi aussi je veux faire ça un jour! ».

Même si c’était dans les années 80, elle a été accueillie à bras ouverts dans les cours de moto en tant qu’élève. Même chose quand elle a suivi son cours pour devenir prof de moto. Par contre, maintenant qu’elle l’enseigne, c’est une autre game.

Le sexisme auquel elle fait face vient de la clientèle, particulièrement des jeunes. T'sais, celui qui, du haut de ses 19 ans, a toujours fait du motocross en arrière de chez lui et qui a maintenant besoin de son permis pour rider sur la route…

Quand ils la voient arriver, ils sont toujours un peu surpris et ne la prennent pas au sérieux. « Mais une fois qu’ils montent sur la moto et qu'ils en arrachent pour faire les exercices que je leur ai montrés facilement tantôt, tout d'un coup ils sont plus respectueux! », rigole Sophie.
 

Crédit : Marie-Eve Jarry via Meme Creator

Heureusement pour elle, Sophie a toujours fréquenté des milieux plutôt masculins. Alors elle sait qu’elle ne doit pas prendre ces gars au sérieux.

Ses journées sont assez longues et très physiques. Elle peut commencer vers 7 h 30 et finir à 22 h, beau temps, mauvais temps. Elle se déplace tellement sur le terrain de moto qu’à la fin de la saison, c'est comme si elle avait marché des kilomètres. En plus, c’est elle qui remet la moto debout quand l’élève tombe. Checkez-y les pipes!

Pour ses compétitions de danse latine (whuuut!?! une autre affaire!?!), Sophie se gâte le talon haut et la robe à froufrous, mais autrement, elle n’est pas girly. Ce n’est pas elle, et ce n’est pas non plus la mentalité de l’école de moto. Son look de travail? Deux tresses, une casquette, pas de maquillage. Ça, ça fait son bonheur. #BeautéNaturelle
 

Crédit : Montage par Marie-Eve Jarry

Seule femme dans une équipe de 7, elle gagne sa vie avec ce qui la fait triper et ne s’en laisse pas imposer. Avouez que sa vibe donne le goût de commencer la moto!

Faites-vous déjà de la moto? Ou n'importe quel sport/activité extrême?

Parlez-moi de vos expériences!