Il y a quelque temps est sortie une nouvelle série plus que parfaite : Orange Is The New black, dont la 3e saison sortira le 12 juin prochain!
Mon amour d’éléphant pour cette série vient beaucoup de la diversité qu’offrent ses personnages. Des femmes fortes au teint, aux formes et à l'âge variés en uniformes beige et orange qui font rire et pleurer à tout vent.
En consultant les pages Instagram des actrices de la série pour m’inspirer, j’ai remarqué à quel point ces jolies dames avaient des origines culturelles variées. J’ai réfléchi à la télévision québécoise et j'ai eu un peu honte. Maudit que notre télévision manque de diversité culturelle.
Ceci n'est pas un exemple de diversité culturelle :
Je me suis souvenue à quel point la culture populaire québécoise était méconnue à l’école Internationale de Montréal. Pour cause! Comment voulez-vous qu’un(e) jeune immigrant(e) s’identifie aux personnages de nos séries, quand elles ne représentent qu’une seule des couleurs du magnifique cercle chromatique des peaux.
En 2014, la proportion des rôles tenus dans les téléséries québécoises par des acteurs ou des actrices des communautés culturelles québécoises était d’à peine 5 %. Aucune des têtes d’affiche de nos séries n'est issue de l’immigration. Prix citron pour la diversité au CRTC…
Je trouve aussi très frustrant que beaucoup des personnages à la peau plus foncée soient souvent les gros pas gentils qu’on doit détester. Dans Unité 9, par exemple, le seul personnage de femme noire de la série est celui de Bouba, la dure à cuire sans cœur de Lietteville. Meh.
Crédit : Orange Is The New Black/Facebook