Last call! Le compte-rendu de Palo Alto, recueil de nouvelles de James Franco, paraîtra plus tard cette semaine. J’ai hâte d’en jaser avec vous!
Vous le savez, j’aime beaucoup m’imaginer des trucs quand je lis un roman et me créer une réalité alternative où les personnages vivent leurs aventures. Amblystome se prête bien à ce genre d’exercice : l’histoire mélange des éléments connus de notre quotidien à des évènements fictifs qui donnent un résultat imaginaire, mais réaliste.
Les ruines pillées par les traqueurs pourraient fort bien ressembler à ça…
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Une lectrice a mentionné le côté steampunk des traqueurs et je ne peux qu’être en accord avec elle. J’irai même jusqu’à dire que tout l’univers d’Amblystome est steampunk : seuls les éléments de la révolution industrielle ont survécu à ce mystérieux Évènement survenu en 2053. Tout ce qui est électronique, numérique, fonctionnant à l’électricité = babaille!
La locomotive à vapeur, emblème par excellence de la Révolution industrielle.
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La vie hors des murs de la cité serait sûrement comparable à ceci.
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Toujours dans la même veine, les descriptions de Flora sur les anciennes villes qu’elle a visitées me font penser à ce village abandonné en Californie, ainsi qu’aux innombrables ghost towns qui existent dans le monde. C’est un peu comme si l’auteur s’était inspiré de jeux vidéo postapocalyptiques pour bâtir son univers : les séries Fallout et Bioshock en sont de bons exemples.
Si vous n’êtes pas une adepte de jeux vidéo et que vous êtes peu versée dans le domaine de la fin du monde, il y a toujours une panoplie de films qui peuvent vous renseigner davantage (lolilol). Ces références sauront vous éduquer sur l’art de la survivance en milieu hostile après qu’un évènement X ait détruit/enseveli/englouti une bonne partie de l’humanité ainsi que sa subsistance (voir Waterworld, mon plaisir coupable).
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Dernière chose qui m’a vraiment fascinée dans cette histoire : les noms de lieux ne sont plus ce que nous connaissons. Flora nous explique en consultant les cartes originales (à la fin du tome) que les intempéries et l’usure ont altéré les caractères d’imprimerie sur ces dernières. On les a recopiées maintes fois avec les mêmes erreurs, ce qui a créé de nouveaux noms pour les communautés. Quelques exemples : Cagry (Calgary), région de Montral (Montréal), Trono (Toronto), Itsurg (Pittsburgh).
J’étais vraiment contente de trouver une carte à la fin du 2e tome!
Crédit : Marie-Eve Tougas
Comment imaginez-vous l’environnement d’Amblystome?