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Top 5 des billets de Sonia, parce que c’est important de parler de ce qui se passe dans le monde.
Crédit: Photo : Carolane Stratis /Montage : Sonia Ghaya

En février, ça va faire un an que j'écris pour Ton Petit Look. Ça va faire aussi un an que j'ai recommencé à écrire sur l'Internet. Un an à vous exposer ma vie, à déblatérer mes opinions, à commenter des faits d'actualité, bref, à vous jaser de ce qui me touche et me tient à cœur. 

Et puisque le début d'une nouvelle année nous amène toujours à faire une rétrospective de celle qui vient de se terminer, j'ai décidé de vous dresser un top 5 de mes billets qui ont brisé l'Internet. HA!

1- Le jour où Sonia dira OUI n'arrive pas assez vite à son goût

En toute honnêteté, je n'avais aucune attente en écrivant ce billet. Je ne croyais pas provoquer une si belle discussion. Je trouve ça beau qu'autant de femmes se soient confiées sur un sujet qui peut sembler désuet et pas nécessairement intéressant. Avoir écrit ce texte m'a fait beaucoup de bien. On a pu rire mon monsieur et moi de ma petite obsession et c'est devenu notre running gag! Pour celles qui s'interrogent : non, il n'y a toujours pas de bague en vue. À suivre…

2- Un doublé : Bethany Townsend et son coming out et Mon coming out, deuxième partie

Il était inconcevable que ces deux textes ne se retrouvent pas dans mon top 5. Parler de ma maladie a été une grande étape vers l'acceptation. J'ai encore beaucoup de difficulté à accepter le fait que mon corps n'est pas invincible et qu'il peut me faire faux bond n'importe quand. Je vis toujours avec cette boule de peur logée dans mon estomac. Vos messages d'encouragement, d'amour et de compréhension m'ont grandement aidée à passer à travers ma rechute l'été dernier. Et j'espère sincèrement avoir pu offrir un peu de soutien à ceux et celles qui sont aux prises avec cette maladie invisible. We will survive

3- Mode 4F aka se sentir comme Cara Delevingne le temps d'une soirée

Avec ce billet, j'ai presque atteint les 5 000 vues. Une première pour moi. J'ai aussi compris beaucoup de choses à mon égard. Jouer au mannequin durant une soirée m'a amenée à réfléchir sur ma relation avec le maquillage. Est-ce que j'assume mon look couettée-cernée parce que je n'ai aucun talent pour me maquiller adéquatement? Si la situation était inversée, sentirais-je aussi cette pression de ne jamais sortir sans me beurrer le visage? Dans un contexte où les femmes dénoncent les diktats de la beauté et cette obsession à vouloir à tout prix plaire aux autres, cette soirée, aussi amusante fût-elle, m'a fait réaliser que j'ai encore beaucoup de chemin à faire avant de m'aimer complètement. Reste que le projet est une belle initiative et peut pimper une soirée de filles le temps de le dire. 

4- La place des symboles culturels et religieux dans l'industrie de la mode

Une bonne partie de mes billets portent sur l'appropriation des symboles culturels et religieux par l'industrie de la mode. Que l'on soit d'accord ou pas, reste que c'est un phénomène qui a fait couler beaucoup d'encre cette année. Je pense à Zara avec son short aux allures du keffieh ou bien au festival Bass Coast qui bannit les coiffes des premières nations qui vous ont fait énormément réagir sur le blogue et qui ont provoqué d'intéressantes discussions. Mes propres réflexions ont été nourries par les vôtres et m'ont amenée à mieux comprendre un pan de l'univers fashion dont on questionne peu l'existence et la pertinence. Si j'ai pu contribuer avec mes textes, ne serait-ce qu'un peu, à la compréhension du phénomène et à l'ouverture d'un dialogue, je pourrai dormir l'esprit en paix.

5- Les Arabes, les musulmans et les autres

Les sœurs Stratis, que je salue, m'ont toujours donné carte blanche. J'ai pu aborder des sujets différents en lien ou pas avec la mode sans aucune contrainte. Je les remercie pour cette confiance et grande liberté rédactionnelle. Leur ouverture d'esprit m'a permis de vous jaser de Modest Clothing, du ramadan, de jihad, de racisme, alouette. Sans leur accord, je n'aurais jamais pu écrire sur tout ça et vous faire découvrir cette réalité. Merci, les jumelles. <3 
 

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