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L’envers de la vie de blogueuse.
Crédit: http://3.bp.blogspot.com

Il n'y a pas longtemps j'écrivais un billet sur mon goal en 3 ans. Depuis, la vie a été bonne avec moi et j'ai la chance aujourd'hui d'écrire pour des plateformes Web que j'ai toujours estimées et aimées de tout mon coeur #shamelessplug

 

Cependant, avec un emploi de 9 à 5 dont j'apprends encore les rouages, des chroniques hebdomadaires et bimensuelles, de la gestion de communautés à droite et à gauche, un petit monsieur, une famille, pis des amis, je ne vois pas les journées passer. Le tourbillon m'a happée et je me suis laissée emporter. Je ne me plains pas. Je vis ce petit moment à fond, en espérant que le tout ne se termine pas demain matin.

Le plus difficile dans tout ça, ce n'est pas le manque de sommeil, la vie sociale quasi inexistante ou le manque de temps pour soi. Oh non! Je me rends compte que d'être lue m'amène une pression supplémentaire. Il n'est pas question ici de mention j'aime, du nombre de vues ou de partages. Au bout du compte, ce sont là des éléments accessoires à la qualité d'un texte. Je parle plutôt de cette responsabilité médiatique qui incombe à tout blogueur, chroniqueur, journaliste, alouette, envers ses lecteurs. Et cette réalité, ce n'est pas sur les bancs de l'école qu'on nous apprend à vivre avec. C'est au quotidien que ça se passe. 

En tant que blogueur, on tente toujours de livrer du contenu original, intéressant et surtout du contenu qui nous ressemble, ce qui nous amène parfois, oui à dépasser les bornes. Dans mon cas, je laisse souvent mes émotions prendre le dessus, ce qui m'empêche de voir clair et d'écrire objectivement. Les sujets et thèmes que j'aborde sont parfois très difficiles à vulgariser. Mettre en mots des conflits qui perdurent depuis des siècles ou expliquer des réalités culturelles qui sont parfois inconnues est un réel défi. C'est dans des moments comme ceux-là que vos commentaires rentrent en jeu. Ils me permettent de prendre du recul et de remettre en question. Tracer la ligne et essayer d'en respecter les limites. Comme je le disais plus haut, savoir que son texte a un impact sur des centaines de gens – dont ses amis et sa famille – ça donne le vertige.

Cette longue tirade, c'est pour dire que oui, j'aime mon métier, malgré ses difficultés, ses hauts et ses bas. Malgré ses périodes d'insécurités financières et personnelles – douter de soi non-stop -, ça peut être lourd et être dans le rouge aussi. Je suis extrêmement choyée d'avoir autant de plateformes où il m'est possible de m'exprimer librement sans contraintes. Je crois qu'il est normal lors de son parcours professionnel de faire des gaffes, de douter et de se remettre en question. L'important c'est de prendre le temps de réfléchir, de se relever et de continuer.

Pis maudit que c'est gratifiant d'écrire un texte qui touche des gens.
 

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