Les indésirables de Facebook : la suite.

Dernièrement, je vous expliquais sur TPL pourquoi je croyais que c’était une bonne idée, parfois, de faire le ménage de ses amis Facebook. Voici une autre bonne raison : les autres!

Disons-le, il y a des gens gossants sur le 'Book. On est tous le gosseux de quelqu’un, j’imagine.

J’ai longtemps « toléré » des gens, malgré leurs statuts qui m’exaspéraient.

Pourquoi obliger mes yeux à lire :

Des observations qui pourraient très bien être synthétisées par une photo sur Instagram : « Yé! une petite journée à écouter la pluie en flattant mon chat, en buvant du thé Oolong et en mangeant des scones aux graines de citrouille! Miam! ». Ça semble en effet agréable et c’est mieux qu’aller travailler à l’usine, mais…
Des statuts trop narratifs : « En sortant jogger vers 8 h 15, je tombe sur une vieille connaissance vraiment sympa au coin de ma rue. Il se met à pleuvoir. Je continue et je m’enfarge dans mon lacet … » Tout ça pour finalement dire que vous avez aperçu quelqu’un que vous connaissiez parmi le public de TLMEP hier soir ou un truc du genre.
Des questions de base telles que : « Allô Facebook! Tes trucs pour changer une ampoule? ».
Des statuts qui vous laissent croire que vous avez vraiment manqué quelque chose, sans fournir plus de détails, mais qui vous remercient quand même : « Merci à tous pour cette soirée. Je ne m’en remettrai jamais xx. »

Crédit photo : writingrevolution.com

Des statuts qui manquent de mise en contexte.
Des statuts qui, sous apparence de questions naïves, sont de la pure vantardise : « Allô Facebook! Je dois passer 48 heures à Dubaï en février prochain parce que j’ai été sélectionné pour y faire une petite conférence! Tes bons plans restos, musées? ». Let’s face it : vous voulez juste le plugger.
Des statuts passifs-agressifs : « COMME SI J'AVAIS JUSTE ÇA À FAIRE, RÉPONDRE À DES COURRIELS QUI NE SONT PAS EN LIEN AVEC LA JOB. BONNE JOURNÉE À VOUS
AUSSI. » K.
Des questions qui s’adressent à un groupe beaucoup trop restreint de personnes pour qu’on trouve la réponse parmi ses amis Facebook : « Y a-t-il des parents de triplés de Montréal-Est qui possèdent tel modèle de telle année de telle poussette achetée usagée et à qui je pourrais emprunter une roue dimanche vers 11 h du matin… »
Des gens qui ne font que partager des montages philosophiques et qui vous identifient dans la description de la photo.
Des statuts écrits comme si vous parliez (avec un langage de Calinours) : « OK, OK je sais je suis emo, mais merci pour les démonstrations d’amour je vous envoie des rayons de Nutella là j’ai juste envie de manger des fraises pis de lover toute le parc Laurier dans un grand foulard chaud tricoté par ma mamie un samedi après-midi, je sais pas pourquoi la vie c’est d’même pis t'sais, all the emotions. » On oublie le mystère.
Les statuts de type « wishlist ». Belle trouvaille, mais je n’ai malheureusement pas le budget pour vous l’acheter. Serait plus profitable d’envoyer le lien à vos proches à l’approche d’une célébration comme Noël, votre anniversaire…
Des appels à tous un peu trop amicaux : « QUI EST PARTANT POUR VENIR CHEZ MOI CUISINER DES TARTES CET APRÈS-MIDI? ». Vous voulez vraiment que votre appartement devienne l’équivalent de la puck à Berri-UQAM pour les tueurs en série?
Des observations naïves que vous devriez garder pour vous : « Moi là, ceux qui ont tué du monde innocent même quand c’est pas démontré je prendrais pas d’chance pis je te mettrais ça en prison à vie tu’ suite maudit système ça m’enrage tous des hypocrites! ».
Des gens qui ne font que suggérer des likes.
Des gens qui ne sont pas des gens, mais des scams.