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Jeudi dernier, j’étais invitée à la première de Paquita du Ballet de Paris. Loin de moi l’idée de vous parler de la chance que j'ai eue parce que ce ballet n’est plus à l’affiche ou de vous parler de la justesse de l’exécution de chaque pas de danse. Je n’ai pas l’intention non plus de vous parler du nombre faramineux de danseurs (87) ou du fait que c’était la première fois que la troupe venait rendre visite au Québec depuis 1967. Non, je veux vous parler des costumes.
Pendant les deux heures et demie du spectacle, j’ai été complètement subjuguée par les costumes. Il faut dire que je n’avais pas eu le temps de lire l’histoire et que j’avais le ballet rouillé au début de la première scène, alors mon attention se portait presque exclusivement à la beauté des costumes (et un peu à l’exécution des mouvements).
Tout était là pour émouvoir mes petits yeux, du choix des matières jusqu'à l'agencement des couleurs. Normal, vu que chaque costume a coûté environ 5 000 $ à produire.
L’histoire est simple : une gitane, Paquita, et un prince français tombent en amour. C'est ce qui donne droit à de beaux costumes bleus et des robes rouges. Puis, il y a un complot pour assassiner le prince qui est sauvé par Paquita. Finalement, on se rend compte que Paquita descend d’une lignée qui a été chassée du trône et les deux protagonistes peuvent donc se marier devant l’œil attendri de tout le monde.
Voici un petit look inspiré de Paquita avec son amoureux français :
Pour Paquita, j’ai trouvé une super belle robe avec une jupe crème portée en dessous. Je suis de même moi, toujours un peu en mode layering. Le tout avec des ballerines, parce que huhuhuhballet. Pour le kit français, comme le port d'un collant blanc sans rien par-dessus est plus ou moins tendance dans la vraie vie, je me suis dit que je pouvais aisément changer ça pour des jeans blancs. Les bijoux, c’est pour rappeler les fioritures sur les vestes des soldats.
En faisant mes recherches sur le Web, j’ai découvert Les jeunes gouverneurs des Grands ballets. Les gens qui me connaissent savent que je suis en grosse recherche d’activité philanthropique (ça doit être l’âge, HA!) et cet organisme est vraiment intéressant. Le but des #JGBG est de démocratiser le ballet dans leur entourage en créant des événements de réseautages et des campagnes de financement pour Les Grands Ballets.
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