Jérusalem 3D est un projet cinématographique mené par le réalisateur québécois Daniel Ferguson mettant en vedette la Ville sainte et sa population. Le film a été tourné sur une période de 5 ans et l’œuvre a obtenu deux prix de l'Association des cinémas grands formats : Meilleure cinématographie et Film de l'année.
Jérusalem 3D dresse le portrait d'une ville où un amalgame culturel et religieux compose une mosaïque intéressante, mais surtout paradoxale. Daniel Ferguson nous plonge dans un univers à la fois rempli d'humanité et d'histoires.
C'est à travers l'œil de trois jeunes adolescentes, Farah Ammouri, Nadia Tadros et Revital Zacharie, toutes les trois de confessions religieuses différentes, que l'on voyage d'un quartier à l'autre, que l'on découvre l'histoire derrière chaque monument (mosquée, synagogue, église) et derrière chaque fête sacrée (Ramadan, Pâques, Bar Mitzvah) qui font de Jérusalem une ville si particulière et intrigante.
La narration assurée par Benedict Cumberbatch, les prises de vue du haut des airs, sans compter l'apport de l'archéologue Dr Jodi Magnes, nous fait comprendre en quoi Jérusalem est un vrai carrefour des civilisations.
La production cinématographique illustre avec brio la cohabitation de ces trois grandes religions mondiales. Avec l'approche humaniste du film, on arrive à être habité par la ville et ses paradoxes et à vivre cette foi qui émane de la population, peu importe la religion.
J'ai été extrêmement touchée par Jérusalem 3D. Je me suis reconnue dans l'histoire de chacune des protagonistes. Leurs croyances, leur amour pour la ville, leur naïveté, leurs interrogations par rapport à l'autre, à l'inconnu… toutes les thématiques abordées dans le film ont trouvé un écho dans mes propres questionnements identitaires.
Ça m'a aussi donné le goût de fouler la terre de Jérusalem, un jour.
Pour voir la bande-annonce c'est ici.
Le film est à l'affiche au Centre des sciences, cinéma TELUS IMAX.