TPL récompense ses films préférés du Festival Fantasia

Le Festival international de films Fantasia est déjà fini! J’ai eu plusieurs coups de cœur cette année, alors au lieu de faire une critique individuelle, je me suis dit que je ferais une Ellen Degeneres de moi-même en remettant les TPL Academy Awards aux films qui se sont démarqués. QUE LA CÉRÉMONIE COMMENCE!
 

Cauchemar récurrent : les relations de couple

Le mariage, l’achat d’une nouvelle maison, la routine : toutes des étapes un peu angoissantes dans une relation de couple. « Pourquoi ne pas faire un film à ce sujet? », se sont dit plusieurs cinéastes cette année. Au diable les tueurs en série ; L’ENGAGEMENT, c’est ça qui fait peur!
 

Mort la plus créative : Aux yeux des vivants

La palme revient au film français Aux yeux des vivants, hommage aux films d’horreur des années 80, dans lequel un personnage se fait tuer par… un pied. Je n’en dis pas plus. Zombeavers n’est pas loin derrière, avec ses castors mutants qui tuent de jeunes adultes en rut.
 
Meilleur Q&A : Suburban Gothic

Un des grands plaisirs du Festival Fantasia, c’est de pouvoir poser des questions aux réalisateurs et aux acteurs qui sont souvent présents après la projection du film. Mon expérience la plus mémorable cette année a été le Q&A du film Suburban Gothic. Matthew Gray Gubler déguisé en fantôme qui court dans la foule, Ray Wise qui déverse du sperme de fantôme sur la tête de son réalisateur… comment battre ça?
 

Film le plus troublant : Han Gong-ju

Non, ce prix ne revient pas à un film d’horreur. Han Gong-ju raconte l’histoire du personnage du même nom, une jeune fille qui a été victime d’un viol horrible. Contre toute attente, ce ne sont pas les auteurs du crime qui doivent vivre dans la honte ; c’est ELLE qui se voit forcée de déménager et de changer d’identité pour échapper à la persécution des parents des garçons, qui lui en veulent d’avoir « gâché la vie » de ceux-ci. Un film très pertinent compte tenu des discussions que nous avons ces temps-ci dans les médias sur la culture du viol et le victim blaming.  
 
 
Coup de cœur : Creep

Le film d’horreur le plus drôle que je n’ai jamais vu. Creep raconte l’histoire de Aaron, un vidéaste qui se rend au chalet d’un inconnu dénommé Josef après avoir répondu à une annonce sur Craigslist. Son contrat est simple : filmer une journée dans la vie de Josef car celui-ci a le cancer et il ne lui reste que quelques mois à vivre. Mais les choses que Josef lui demande de filmer sont toutes plus étranges les unes que les autres…
Fans du secondhand embarrassment, vous allez vous tordre de rire!