Urban Outfitters est une usine à controverses. La liste des polémiques engendrées par la société américaine est longue. Elle aurait, entre autres :
- Copié un modèle de collier d'une designer indépendante
- Mis en marché de l'imprimé « Eat Less »
- Utilisé un site très fucking exclusivement anglophone
- Chapardé le « Navajo »
Et, malheureusement, ça ne s'arrête pas là.
Dimanche passé, j'étais présente à la vente de 11 h jusqu'à 19 h, assises derrière le kiosque et j'ai attendu le peak de la journée. Celui-ci devait arriver vers 14 h, à ce qu'on disait. Mais il n'est jamais venu. J'ai vendu quatre morceaux en huit heures. QUATRE MORCEAUX EN HUIT HEURES.
Les autres boutiques n'ont malheureusement pas fait bien plus de ventes. Cet échec m'a amenée à me questionner sur les motivations de la société américaine au sujet de ce type d'événement.
Heureusement, au cours de la journée, un client a demandé à un employé du Urban Outfitters la raison du pourquoi du comment dudit pop-up shop vintage. L'employé a répondu quelque chose comme qu'UO voulait promouvoir et donner de la visibilité à la mode locale et s'impliquer dans la communauté. #LOL
La promotion de l'événement a été carrément nulle, voir inexistante. Nous n'avions presque pas reçu d'infos quant à la tenue de l'événement, les heures, les obligations, les préparatifs, etc.
Pis on s'entend qu'Urban Outfitters n'a même pas de site en français. Niaise-moi que tu veux promouvoir la mode locale et la communauté, voyons donc.
Mon hypothèse est qu'Urban Outfitters voulait tester la popularité de la marchandise vintage dans notre très conservatrice Capitale-Nationale. Mais ce n'est que mon opinion. Dans le fond, c'est peut-être pour ça qu'ils ont encadré pop-up shop de guillemets (anglais) sur les flyers promotionnels…