Un après-midi de février, j’ai pris un café au Couteau avec Josiane et mini-Arthur. Je leur ai dit (surtout à Josiane parce qu’Arthur était très concentré sur une bouteille de jus vide) :
« Hey, je prépare une expédition au Kilimandjaro pour le début de 2015. Je pourrais m’occuper de la branche “plein air et stuff connexe” de TPL. »
Et Josiane a dit oui! C’est plutôt gentil et audacieux de sa part, parce que dans les faits, je ne connais rien au plein air. Je n'ai jamais fait de trek… sauf une fois au chalet, HA!
C'est quoi mon rapport, donc?
L’ascension du Kili, je vais la faire sous la houlette de la Société de recherche sur le cancer (SRC), qui organise chaque année des défis pour financer la recherche sur le cancer. (Vous avez peut-être vu les affiches de l'évènement, où Stéphane Rousseau, l’air serein, regarde vers le lointain, sac au dos, entouré de photos exotiques.) Je dédie ma marche, et ma levée de fonds, à une amie de longue date. Depuis plus de deux ans, elle lutte comme une championne.
Cette expérience-là, à mille milles de ma vie de thésarde, de mes livres et de mes revues de mode, ça me tentait de la partager avec vous.
Pour la prochaine année-ish, je serai donc là une semaine sur deux, à suivre offrir un crash-course en choses d'aventurière. Je parlerai bottes de marche, linge technique, sac de couchage, entraînement, brassières sport, shampooing sec, barres énergétiques, name it. Je m’arrangerai pour donner des infos et des trucs utiles autant à celles qui voudraient se lancer à la conquête de l’Himalaya, qu’à celles qui aiment juste ça, des fois, passer la fin de semaine au mont Orford. À chacune sa wilderness.
Je joindrai à chacun des billets un lien vers la page de ma levée de fonds (ICI). Si l’envie vous prend de me faire un don, je vais être contente, c’est sûr. Par contre, la motivation première de cette chronique, ce n’est pas l’argent. J’ai un malaise avec le fait d’utiliser des stratégies pour mousser un « produit » qui n’en est pas un. Et de toute façon, je suis du genre à me sentir super mal quand je demande un stylo à mon voisin dans un cours…
Ce que je souhaite, avant tout, c’est jaser de ce que j’apprends et bénéficier de vos conseils, question de parcourir les sentiers avec autant de joie de vivre et d’agilité que la famille Von Trapp dans La Mélodie du Bonheur.