Les gens me font souvent remarquer à quel point je serais une parfaite mère au foyer. J’essaie toujours de démentir cette accusation, mais mon côté maman est plus fort que moi.
Exemple :
- Mettre du vinaigre dans son lavage pour conserver les couleurs.
- Acheter des réserves en prévision DE…
- Connaître la place des grilles dans le four, selon ce qu’il faut cuire.
- Époussetter les ventilateurs au plafond.
- Savoir combien de fils doivent contenir des draps.
- Connaître le nom des plantes de maison et leurs besoins.
- Tricoter des guenilles.
MAIS SURTOUT, je possède un tablier que j’ai cousu moi-même… Trouvez-en des filles dans la vingtaine qui cousent des tabliers!
C’est pas la chose la plus excitante au monde, mais hier, quand la crème de carottes a explosé hors du robot-mélangeur, j’étais VRAIMENT heureuse d’avoir mon tablier.
Trouvez celui-ci ICI
Cela m'a amenée à me demander : pourquoi est-ce un crime de savoir des choses utiles dans la maison? Pourquoi je me sens mal chaque fois qu'on me fait le commentaire? Ça ne m’empêchera pas d’avoir une carrière…
ICI pour cette robe-tablier.
Le tablier est d’ailleurs un des symboles de la femme au foyer, c’est l’image qui vient tout de suite quand on s’imagine enfermée dans une maison à préparer le souper au mari. Ça sonne un peu péjoratif, non?
Le chat dans la poche par ICI.
Loin de moi l’idée de partir un débat. Je pense simplement qu’il est dommage que les gens ne sachent même plus coudre un bouton de nos jours. J'ai aussi été de la dernière cuvée des cours d'économie familiale au secondaire. Oui, la société n'est pas tellement pro-foyer, le même principe s'applique pour les gars qui ne savent pas partir le BBQ, Patrick Lagacé en parlait l'autre jour dans La Presse.
ICI pour celui-ci.
Enfin, ma mère a cru bon m’apprendre toutes ces choses et je lui en suis très reconnaissante.
Trouvez ce croquable enfant tablier ICI (une marque montréalaise).