Grosse confidence : porter des broches dans la vingtaine, c’est correct

Ce mardi, je soufflerai mes 25 chandelles. Eeek! C’est une journée bien spéciale pour deux raisons. De un, j’adooore manger du gâteau de fête, et surtout le lendemain matin. De deux, je me ferai enlever mes broches. Petite rétrospective de mes deux dernières années.
 

 

D’abord, suivre un traitement d’orthodontie n’est pas qu’esthétique. Mes dents mal alignées s’abimaient pas mal et mon dentiste m’avait prévenu que j’aurais besoin tôt ou tard d'opérations qui sont dispendieuses. En gros, je n’avais pas ben ben le choix.

Faire le move m’aura pris pas mal de courage. J’ai demandé l’avis de mon chum, j’ai fait des recherches, j’ai stalké plein d’amis sur Facebook pour trouver mon sourire préféré mon orthodontiste… Quand j’ai eu ma consultation et qu’on a pris mon rendez-vous pour m’installer tout ça, je suis revenue en pleurant dans l’auto. Niaiseux de même!

Les premiers jours sont les pires. J’aurais tout arraché tellement ça faisait mal! J’avais des ulcères gros comme des 2 dollars et je ne mangeais plus que des potages. Je ne savais plus comment sourire, je parlais mal. Surtout, je me trouvais laide. Après quelques mois, mes dents étaient beaucoup plus droites et je m’étais habituée à mon « nouveau » visage.  
 

 

Il y a des côtés moins l’fun à porter des broches à l’âge adulte. Du coup, on te carte à nouveau à la SAQ. Manger devient une aventure en soi : on oublie les sushis et les burgers en première date, mettons. On te passe 1001 commentaires, allant du « ta face a vraiment changé hein » au « peux-tu frencher pareil? »
 

 

Le jour de mon anniversaire, ce sera la fin de mon aventure orthodontique. Si l’envie d’avoir un sourire impeccable vous prend, CE N'EST VRAIMENT PAS SI PIRE. Une bonne dose d’autodérision permet de passer par-dessus pas mal toutes les occasions gênantes (genre un élastique qui pète en parlant). Pour l’argent, ce n’est pas pire qu’un paiement d’auto par mois. Et c'est un investissement qui dure toute une vie!

Y a-t-il, comme moi, des late adopters de broches parmi les lecteurs de TPL? Partagez-nous dont vos souvenirs cocasses, qu’on rit un peu!