Fear and Loathing sur Tinder : suite et fin.

SURPRISE! Ma date a eu lieu mercredi dernier, et non vendredi comme prévu. Guess what, je ne portais pas mon beau petit kit et j'étais moins stressée parce que c'était moins officiel.

J'ai rejoint ma date à Berri. Comme d'habitude, j'ai chialé que j'haïs ça habiter dans le Quartier Latin et que seigneur que le bar le Saint-Sulpice est la plaie de mon existence.

Pis là, il a dit : « J't'emmène au Saint-Sulpice, on va aller au karaoké! »

J'ai eyeroll en me demandant dans quoi je m'étais embarquée, encore une fois. J'ai laissé une chance au coureur, parce que faut quand même être ballsy pour amener une fille sur une première date dans un endroit qu'elle n'aime pas.

Marie-Hélène, éditrice et life confident

J'ai chanté (vraiment mal) une couple de chansons, lui chantait vraiment bien. Il a même impressionné une gang de filles (pis moi) en faisant The Motto, de Drake. Très rap-jeu.

En vraie fille super awkward, je lui ai fait un low–five au lieu de lui donner la main, comme il devait s'y attendre (j'suis vraiment bonne pour analyser la gestuelle, lolol). Ça ne bat pas la fois où j'ai fait un high-five à un gars QUI N'AVAIT PAS DE MAIN, par contre.

Au final, tout s'est bien passé. Je n'avais pas frenché un gars dans un bar depuis minimum quatre ans. On dirait même que je me sentais trop vieille pour ça!

C'était le fun.

MAIS. Ce gars-là était bien fin, mais il n'était pas pour moi. Ça n'a pas vraiment cliqué entre nous. Je m'étais lancée dans l'expérience sans but précis. Le monsieur était au courant, parce que j'aime pas niaiser les gens.

Bref, mon expérience de Tinder confirme mon hypothèse. C'est très efficace comme app' pour rencontrer des gens, mais faut pas s'attendre à un miracle. Ça reste un processus très superficiel. Pour moi, rien ne bat les recontres qui se passent en vrai, dans la vraie vie, dès le départ. Évidemment, tout le monde est différent pis c'est parfait comme ça.