Le poids, un méchant casse-tête pour les entreprises : une revue de l’émission 30 secondes pour changer le monde
Mylène SenécalLundi dernier, à l'émission 30 secondes pour changer le monde diffusée à Télé-Québec, on nous ont parlé du poids, cette obsession corporelle moderne. Une situation assez paradoxale, merci. Le nombre de notifications Run Keeper VS le taux d'obésité qui frôle l'épidémie mondiale. Les médias ont leur mot à dire : ils vantent les saines habitudes de vies, ils nous montrent des silhouettes irréelles et en même temps, des sommes faramineuses sont dépensées pour le marketing de l'industrie de la malbouffe.
Les campagnes qui nous parlent
Plusieurs campagnes ont tenté de nous raisonner avec différents messages, et ce, partout dans le monde. En voici quelques-unes qui nous ont été présentées hier…
Dès 1979, on nous disait qu'il fallait se tenir en santé :
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« Vas-y, fais-le pour toi! » :
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La première pub québécoise « déculpabilisante » par Dove :
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Michelle Obama promeut l'activité physique chez les jeunes AVEC Beyoncé (j'aurais tellllllement capoté)!
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L'ANEB dénonce les maladies alimentaires
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Que devons-nous comprendre? Que voulons-nous entendre?
Nous sommes bombardés de messages contradictoires. Mais parler au grand public, est-ce la solution la plus optimale? On déplore souvent les normes de beauté inatteignables. Toutefois, s'il y a une femme « ordinaire » sur la couverture du Loulou Magazine, les exemplaires resteront sur les tablettes à moins de faire un événement autour de « L'ÉDITION SPÉCIALE NORMALE », comme le souligne la journaliste Lise Ravary.
C'est bien que des campagnes sociétales y mettent leur grain de sel, comme avec Dove (qui, BTW, appartient à Unilever qui possède par le fait même AXE). Par contre, on s'entend que les entreprises ont toutes quelque chose à gagner : de l'argent, de la sympathie, du brand awareness et notre fidélité.
De plus, on parle des normes de beauté? C'est quoi une norme? La norme ne devrait-elle pas plutôt être que tout le monde soit différent? C'est ce que nous dit Katia, une femme normale qui assume pleinement son surplus de poids. C'est drôle de penser qu'une taille plus est au-delà de 12 alors que la majorité des femmes portent du 14. On jase, là.
En somme, cette émission a su me captiver du début jusqu'à la fin. La table ronde entre deux journalistes et une publicitaire était fortement intéressante!
Allez l'écouter (cliquez ici ou syntonisez Télé-Québec dimanche, 23 h) vous aussi et dites-moi ce que vous pensez des campagnes sociétales : ont-elles leur place? Croyez-vous qu'elles sont efficaces? Les entreprises sont-elles hypocrites?