Je suis un peu en retard, mais en fin de semaine dernière, c’était ma collation des grades. Je dirais que ce fût une journée en montagne russe de sentiments. Au final, je retiens les beaux moments remplis d’émotions. J’ai presque pleuré.
J’aimerais surtout et vraiment vous parler de la TOGE. C’était la première fois que je portais une toge et ça m'a fait rire toute la journée. Entre autres parce que je me sentais comme une poche à patates chic, mais aussi parce que j'analysais les gens.
J’ai ressorti de cette expérience avec différentes conclusions à propos des collations :
1. OUBLIER SA ROBE. Quand je me suis dit avant de partir (on se rappelle que c’est à Sherbrooke), « il me semble que j’oublie quelque chose »… Jamais l’idée d’oublier la partie principale de mon kit m’a effleuré l’esprit. Donc, pendant un bon 5 minutes j’ai envisagé d'aller chercher mon diplôme en pyjama. Ce qui n’aurait pas été dramatique en soi, puisque la toge cache tout l'outfit jusqu’aux mollets. C’est tout de même mentalement plus agréable d’être chic dans un événement important. Merci à mon amie salvatrice ARIANE qui m’a prêté sa robe de surplus. AHEM.
2. LE RETARD. Dans ma vie, je suis plus ou moins (toujours) en retard et quand je suis avec un groupe d’amis, il faut multiplier ce retard par 15. Nous avons donc été les derniers à récupérer nos toges, tout le monde paniquait, tout le monde voulait aller pisser et personne ne savait où aller – la partie moins le fun. C’est aussi un moment qu’on a raté pour prendre de belles photos.
Soyez à l’heure pour votre collation avec cette montre.
3. LE DÉSERT DU SAHARA. Je dirais que dès ma première minute de collaboration avec la toge, j’ai littéralement fondu. Il n’y a absolument aucune issue pour la chaleur corporelle dans ce vêtement. De plus, la première partie de la journée se déroulait à l’extérieur avec tous les diplômés de l’université. La dernière chose à laquelle on aurait pu penser, c’est la crème solaire. Chacun d’entre nous est sorti de cette épreuve avec un beau coup de soleil dans le visage.
Patrick et moi avons même commencé à faire du streetstyling avec notre fichu, pour affronter les rayons :
4. LES SOULIERS. Le seul élément important de toute la journée, c’est vos souliers. En fait, la journée est un marathon entre les différents stationnements et les facultés. C’est le fun les talons hauts, mais il faut prévoir un minimum de confort. Je me moquais des filles qui sont allées chercher leur diplôme en Crocs, jusqu’à ma marche du désespoir. Je vous relate le commentaire des gens après ma performance : « T’as eu dont ben de la misère à te rendre! »
Effectivement, j’ai failli abandonner en plein milieu de la scène, mes souliers me tuaient.
J'aurais dû opter pour les Crocs, lololol.
J’ai vraiment ri en voyant un gars aller chercher son doctorat en espadrilles Adidas blancs. Je crois toutefois que quand tu as un doctorat en sciences dont je ne suis même pas capable de prononcer le nom, c’est chill, tu peux porter ce que tu veux.
- Pensez à mettre du noir en dessous de votre toge, parce qu’il n’y a pas de fermeture complète. Ce sont seulement 2 petites agrafes et on peut apercevoir les couleurs pâles en dessous.
- Les gars, PAS DE SHORTS. C’est pas une journée de camp de vacances, les pantalons longs sont de mise.
- Une chemise de couleur sobre, pour les garçons surtout. J’ai aperçu quelques chemisiers vert fluo, orange vif et bleu électrique. WHY?
- Un maquillage longue durée. On a chaud, on braille, on prend des photos : optez pour des produits qui restent, peu importe ce qui arrive!
Message de la part de Patrick : Si vous mangez pendant la journée, ne vous essuyez pas sur votre cape de Griffondor (la cape verte et or), parce que les taches de gras vont rester.