La veille de mon départ du Canada, en septembre 2011, j’étais en train de m’acheter des chaussures chez Aldo pour assister, 48 heures plus tard, à un mariage. Je ne le savais pas encore, mais c’était la dernière fois que je portais des talons en Allemagne.
J'ai acheté des wedges l'été dernier, mais plus jamais de talons fins. Parce que ça pogne dans les craques de trottoir. Le jour du mariage, après 3 minutes dans les rues pleines de pavé, mes souliers étaient scrap et ma démarche désinvolte s'apparentait à ça :
En partant, je ne suis pas une bête à talons qui ne sort jamais sans 2 pouces de boost plantaire, qu'on parle d'escarpins vertigineux, de gougounes compensées ou de bottes d'hiver à talons. Non. Je suis du bord du confort, comme MH.
Au Québec, il est facile de se promener dans une ville et de jouer les perchées (sauf si vous habitez en périphérie-pas-de-trottoirs, allô 450, 819 et 418). Ici, il en est autrement. Même Josiane m’a confié avoir trouvé les trottoirs berlinois semi-tout-croches.
Alors, on porte quoi, dans ce temps-là? Moi je dis qu’on écoute Marie-Ange et qu’on y va avec des p’tits shoes de ville. Or, si vous voulez miser sur le facteur lady, les wedges, plateformes, slipper shoes et oxfords sont vos amis.
Certains des modèles sont suuuuper hors de prix, mais l'amour a ses raisons que la raison ignore, yo. Détails du montage ICI.
Ceci dit, l’important est de rester fidèle à soi-même et de walk like you mean it comme Queen B. Et vous, vous portez quoi pour garder votre swag même sur la Place Jacques-Cartier?