
J’ai toujours aimé le ballet. Ça me fascine vraiment beaucoup. Peut-être parce que ma méconnaissance des limites de mon corps entretient ces sentiments-là. Ou peut-être que le beau, ça me subjugue, pis le ballet c'est beau comme ça se peut pas.
Ça vient me chercher vraiment fort en dedans, bon.
Josiane et moi étions invitées à aller voir Rêve de Stephan Thoss, à la Place des Arts. Une journée avant, Josiane a réalisé que c’était aussi la présentation de la nouvelle collection de Barilà. Il fallait donc se séparer et j’ai un peu insisté pour prendre le bord du ballet.
Je n’ai pas été déçue pantoute, c'était tout simplement incroyable! Comme j’y allais avec mon seul ami d’école (Philou), je n’ai pas trop regardé le pamphlet de présentation. On jasait trop! Je ne savais donc pas ce qui m'attendait…
Du début jusqu’à la fin, j’y suis allée de mon interprétation des codes visuels, mais le tout me disait pas mal de quoi. Je rentre à la maison pour écrire mon billet, j’ouvre le pamphlet et BAM! Je me rends compte que Stephan Thoss s’est inspiré des œuvres du peintre Magritte.
MAGRITTE! MON PRÉF'! J'ai même une photo de lui dans ma chambre!
Une des deux raisons pour lesquelles j’ai fait un court trip de deux jours en Belgique pendant mon voyage d’une semaine à Paris l’année dernière.
Le musée de Bruxelles de Magritte était le highlight de mon voyage et la raison pour laquelle mon bagage à main du retour était rempli de livres sur l’art, de mode et de chocolat.
L’art surréaliste a tellement fait écho dans la photographie de mode, dans les vêtements des années '20-'30. Magritte, c’est un monument dans ma vie. (Vous cliquerez sur ce lien si vous aimez les éditos qui s'inspirent de l'art.)
Ma toile préf' de Magritte
Ouf.
La lumière étant faite sur les inspirations de ce ballet, je peux vous dire que si vous aimez le moindrement la danse contemporaine ou l’art surréaliste, ou si vous êtes un fan fini de Magritte comme moi, ben allez courir vous acheter un billet.
Ça vaut vraiment la peine : avoir les moyens, j’irais le revoir demain.
P.-S. L’être humain dans mon ventre capotait autant que moi mais sur la musique : genre, il y avait un spectacle dans mon ventre en même temps. P.-P.-S. Chapeau à Stephan Thoss qui a tout fait des chorégraphies, à la conception des décors, des costumes, des supports visuels et de la musique. Grand homme de talent, va!