J’ai visité l’usine La Canadienne à Montreal + une petite réflexion digne d’une pub du Commensal.
Carolane StratisÇa doit faire au moins 10 000 fois que je recommence ce billet et c’est drôle à dire, après coup, car j’ai JUSTE visité une usine de bottes à Montréal. Mais le sujet me touche tellement! J’étudie en gestion industrielle AKA la portion geek de l’industrie fastidieuse et glamour *cough cough* de la mode.
Il faut aimer les maths, l’analyse et être très cartésienne les dernières choses qu’une fille veut peaufiner en allant étudier mode.
YAY! PRODUCTION INDUSTRIELLE!
En arrivant chez La Canadienne, j’étais comme un enfant dans un magasin de bonbon. SUPER EXCITÉE. C’est bien rare que les usines ouvrent leurs portes à qui mieux mieux! Après de mûres réflexions, je vous résumerai ma joie ainsi :
- Comme future actrice de la mode québécoise, c’est mon devoir d’en apprendre toujours plus.
- Il reste de moins en moins d’usines de production locale, c’est donc une denrée rare à chérir.
- Côté botte d’hiver, les compagnies québécoises font manger des croûtes aux frimeurs qui cherchent le look avant tout.
- Je me magasine justement de nouvelles bottes pour passer au travers de l’hiver (et ceux d’après).
Afin d’éviter le style Jean-Luc Brassard à la Comment c’est fait, j’ai décidé de vous montrer plein de photos prises avec mon appareil photo FULL HD et de vous expliquer quelques étapes du processus de fabrication!
Tout commence avec des patrons. Le cuir se travaille d’une autre façon TELLEMENT PLUS COMPLEXE puisque chaque peau est différente. Puisque la matière est plus épaisse, ça demande de la machinerie qui ressemble à des moules à biscuits de Noël avec un moule pour chaque partie de la botte (x chaque demi-point pour toutes les grandeurs).
Je vous épargne une foule de détails techniques, mais afin que les bottes soient rigides, on doit mouler un bout de plastique sur le modèle.
Les pieds servent à maintenir la forme de la botte tout au long du processus de fabrication, pour un super bon fit.
Eeeeet ça avance!
Au fond, ce que je voulais surtout partager avec vous, c’est que c’est le fun d’acheter des produits canadiens. Surtout lorsqu’on parle du niveau de qualité de La Canadienne! Évidemment, c’est cher, mais je vais vous expliquer ma nouvelle théorie grâce au nouveau (lololol) concept du Commensal, le flexitarisme.
C’est correct de ne pas acheter made in Canada tout le temps sauf que DES FOIS, on peut se gâter avec un morceau fait ici. Il suffit d’y aller selon son budget!
Josiane et moi allons bientôt passer en boutique pour essayer des modèles en version double-trouble, YAY! On vous tient au courant!