La première fois que j’ai écouté un clip de Die Antwoord (c’était celui de Evil Boy, avec les monstres pis toute), j’ai vécu une gamme d’émotions allant de que se passe-t-il dans mon écran à qui sont ces gens, je les aime déjà d’amour. C’est qu’ils sont vraiment doués pour créer des vidéos de musique crazy in the coconut où je ne comprends tout simplement pas ce qui se passe. C’est beeeen correct de même.
Fatty Boom Boom, le petit dernier du duo, est aussi déjanté que les précédents. Des fringues semi-lol, semi-wtf, beaucoup de maquillage (j’ai même fait un petit saut sur ma chaise quand j’ai vu Yo-Landi maquillée autrement que, genre, en transparente), du pognage de paquet et je crois avoir aperçu une (fausse) special guest en robe de viande donner la vie à un insecte.
LOL ou PAS LOL?
Outre la facture visuelle soignée et la légendaire excentricité de ses deux membres, Die Antwoord se démarque aussi par ses choix vestimentaires. Un peu weird, un peu trash, mais jamais plate.
Je l’avoue, j’ai une mini-fascination pour le style de Yo-Landi. J’aime l’image contradictoire qu’elle projette. Dans Baby’s On Fire, elle chill dans sa chambre super fefille, toute de pastel vêtue, mais pourtant elle te lance le F word en pleine face au moins 2000 fois. Ça reste cute, le contraste est réussi. J’aimerais qu’on se fasse une virée de magasinage ensemble, histoire qu’elle me dise d’où provient la robe jaune ultra sweet qu’elle porte dans son dernier clip. Sérieux, je me verrais pique-niquer au Parc Lafontaine avec cette robe-là (allô l’hiver).
Je trippe sur les murales, surtout celle avec le poulet, HUHU.
Probablement que j’aime Die Antwoord pour la même raison que d’autres les détestent : le guts qu’ils ont de constamment jouer next level. Assumer pleinement leur style sans se mettre de contraintes. Ça dérange un peu parfois, et c’est correct. Moi je retourne danser dans mon salon.