?il de Lynx Ouellet à votre disposition

Après 2-3 semaines en contrée anglaise, j’ai fini par assimiler quelques récurrences vestimentaires. Quand je voyage, je deviens inconsciemment en mode radar afin de trouver LA tendance qui n’est pas encore in au Québec.

Jusqu’à date, j’ai déniché 3 tendances qui m’ont chacune fait vivre une émotion distincte.

La nudité des gens (particulièrement des filles) est étonnante. D’abord, parce qu’il fait quand même froid/mouillé et que les filles se promènent en gougounes. Puis, pour sortir. OK, je suis un peu matante quand je vais clubber (lol), mais il y a des limites au bon sens!

La grosse mode ici, c’est les plus-que-mini-mini-shorts (communément appelé culotte de maillot de bain). Oui, ça me choque un peu de voir les fesses des filles. Normalement, on retrouve toujours une ou deux filles VRAIMENT dénudées au bar et ça passe. Ici, c’est une généralité constante…

Mais bon, je vais continuer de respirer pour me tourner vers les shorts un peu plus « longs ». Parce qu’on les porte davantage dans le jour avec des collants en dessous. Vous pensiez que c’était une mode passagère? Non, non, non, impossible de faire un pas sans en croiser 3-4.

Ouiiiiii, je me suis laissée emporter dans le mouvement, mais seulement parce que c’est pratique côté lessive.

Version tout nu. Je vous jure c’est comme ça et pire encore!

2. La piété

On enchaîne avec la croix et sa profanation à volonté (je n’ai absolument rien contre ça, j’ai juste fait un travail d’école sur l’art de profaner et j’en suis un peu marquée).

Les croix par en haut, par en bas, sur le côté, boucle d’oreille, legging, collier, TOUTE.
Je ne déteste pas, mais on en voit à la pelletée et ça devient un peu tannant.

Bon, je ne cracherais pas sur les bijoux ci-dessous, provenant tous de la boutique Francis Frank, la plus folle au monde!

3. L’amour/haine

Au départ, je ne pensais pas qu’ils seraient très populaires ici. C’est bien trop cliché. La première fois que j’en ai vu, j’ai fixé la fille pendant au moins 5 minutes, grosse analyse.

Je n’étais pas certaine d’aimer ça puisque ce sont quand même des chaussures assez obsolètes. Toutefois, à un certain point on finit par saisir l’essence punk, anglaise et mode qui se dégage de l’objet, une bébé épiphanie. C’est merveilleux.

On en voit pas trop, juste assez, surtout sur les gens qui ont un look plus recherché – voilà pourquoi je les aime mieux. Attention, on privilégie les chaussures et non les grosses bottes!

Moins intense. 

Je saaaais qu’il y a maintenant une boutique à MTL, mais je vais bientôt craquer et m’en acheter une paire, peut-être, oui, non? J’hésite!