Lors mon super voyage à Toronto (hôtel crasseux dans le pire quartier malfamé, 40 ° à l’ombre, pluie torrentielle pendant le spectacle, JOIE) la semaine passée, j’ai acheté des pichous indiens!
Mise à part pour préparer ma retraite dans un sanctuaire en Inde, je porte les pichous à l’intérieur, comme des pantoufles. Après avoir pratiqué le ballet pendant 15 ans, les pichous, ça me connaît.
Il y a rien de comparable qu’enfiler les chaussons de ballet (communément appelé pichou) un peu usé. Puisque la cuirette souple étreint le pied de très près, après quelque temps, le pichou prend exactement la forme du pied (les miens avaient toujours la forme de mon gros orteil qui veut sortir du lot). Avec toutes les heures de pratiques, les chaussons deviennent la seconde peau de la danseuse.
Bon, mes pichous indiens n’ont rien à voir avec ce confort, mais ils ont quand même pris la forme de mon pied. En plus, ça contribue à ma résolution d’être mieux habillée à la maison.
Je ne vous montrerai pas des vrais pichous de ballet, mais il y a cette petite boutique anglaise qui fabrique des chaussons de « ballet » vraiment FOU. Pour la urban ballerina, comme ils disent, les petits souliers sont plus solides (avec une semelle solide) qu’un vrai chausson, mais le cuir de haute qualité sera assez tendre pour se mouler au pied.
Les chaussons vont à l’extérieur (un extérieur clément sans pluie), ils sont fabriqués avec du cuir et du suède recyclés à 70%.
Rapport qualité-prix, j’estime que c’est une excellente offre. Considérant le petit cuir et la fabrication délicate, 75$ la paire c’est un bon deal!
