Bon. Je sais que je vais offenser certains de mes amis ici, mais le grand jour est venu : je chigne sur vos *@#?& de suits de vélo. Vous savez, ces affaires bourrées de logos que portent les cyclistes qui veulent péter de la broue. Qu’on me comprenne bien ; si tu fais un tour de ville ou une compétition, ou même si tu prévois une journée complète de vélo, ça passe encore. Mais si tu l’enfiles juste pour aller au travail, ou pire encore pour aller au Marché Atwater, dans le cas qui nous intéresse, pour ensuite errer dans les stands à fruits dans un outfit qui rend absolument impossible l’ignorance de la position de tes couilles, ça ne passe pas.
Non seulement est-ce assez prétentieux, mais ça n’est surtout en rien nécessaire. Le linge de rechange, ça existe. Le linge de sport qui respire qui n’est pas placardé de signes d’Umbro, de stripes jaune fluo, de patches de filet pour te ventiler les aisselles et de patterns étranges qui mettent trop souvent l’emphase sur ta raie (et ça c’est quand il n’y a pas littéralement un coussinet bombe-fesse intégré qui ne fait qu’accentuer la profondeur de ton wedgie), ça existe aussi.
En gros, props à vous pour votre style de vie actif, votre bécane fancy et votre beau casque que vous gardez pour aller magasiner des terrines et autres cossins du terroir à base d’oiseau weird, mais de grâce, de grâce, ne me forcez pas à regarder votre paquet pendant que je tâte des endives. C’est juste pas fair. Et pour ceux qui me diront que je n’ai qu’à ne pas regarder, détrompez-vous. On est OBLIGÉS de regarder. Vos paquets extra moulés (et vos camel toes exposés de filles aux cuisses trop béton) ont un genre de champ gravitationnel magnétique qui détourne les eyeballs et les force à focuser sur votre junk coincée dans du spandex.
Pis j’aime pas ça. So les suits qui vont vite, à moins que ce ne soit expressément nécessaire, arque.