Ma « révélation » Niki de Saint Phalle remonte au collège lorsque ma copine Valérie se baladait avec des reproductions des nanas scotchées à son hood de char!!! Après quelques tours de machine, une nouvelle artiste occupait ma liste #MasterpiecesToSeeBeforeIDie.
Puisque TPL aime les mannequins (HA!), soulignons que madame de Saint Phalle fut modèle pour Vogue avant d’entreprendre sa carrière d’artiste. Voici une preuve à l’appui, soit l’édition de novembre 1952.
Bref, après l’épisode « sixteen & modeling for Vogue », Niki a révolutionné le monde. Ses premières œuvres, des performances choquantes pour l’époque, invitaient les spectateurs à tirer sur des poches de peintures à l’aide d’un pistolet… Bang! Bang! Bang! La v’là ton œuvre, Pollock!
J’exagère peut-être un peu avec mes histoires de révolution, mais tout de même, une ex-mannequin qui trace son chemin dans une communauté artistique principalement masculine (les nouveaux réalistes d’Avant-garde, pour les connaisseurs), ça mérite de la reconnaissance. Chapeau darling!
Les nanas demeurent ses plus beaux joyaux. Ces sculptures, représentant des femmes aux rondeurs épanouies, furent fortement appréciées par les mouvements féministes des années 1960. Les colorées nanas sont revendicatrices : elles invitent le récepteur à reconsidérer les créations culturelles relatives à l’altérité entre les sexes… Une triste réalité qui semble toujours d’actualité dans le domaine des arts!
Des nanas exposées à Washington & la grotte de Niki de Saint Phalle située dans les jardins du Herrenhaüsern, à Hanovre.
« Quand une femme veut réellement monter au sommet de l’art international, elle y arrive. J’en suis la preuve vivante! »