La fois où le bout de tissu autour de ton cou t’a sauvé la vie.
Il arrive parfois que tu te fasses gazer lorsque tu marches pa-ci-fi-que-ment pour une cause qui te tient à coeur. «Des choses qui arrivent ». Que ce soit le chaos/la jungle autour de toi. Que les seuls bruits audibles soient les cris de gens affolés vociférant des «Run, run, run, runnn!». Il arrive parfois que tout dégénère. Et que par miracle, tu te vois bêtement sauvé(e) par ce bout de tissu autour de ton cou:
LE FOULARD
Ben oui. Ceux qui ont pris part à la manifestation nocturne de ce mercredi 25 avril comprendront l’ampleur du miracle, je vous dis. Bien plus qu’un simple bout de tissu cute.
Beau temps, mauvais temps, de novembre à avril, on porte le foulard. Esthétique, c’est le compagnon vestimentaire omniprésent qui devient invisible après un mois, études à l’appui (…not). En fait, tant qu’il fait l’affaire (a.k.a empêcher le froid d’attaquer nos petites gorges), et qu’il a un minimum de confort, le reste devient rapidement secondaire.
Sauf que des fois, on lui découvre certains talents cachés, comme c’est le cas actuellement. T’sais quand il t’aide à ne pas te faire intoxiquer dans une manifestation qui tourne au vinaigre? Les bombes lacrymogènes lancées à l’aveuglette dans une foule de milliers de personnes, ça ne fait jamais beaucoup de bien.
Les deux filles qui s’habillaient par les mêmes couleurs:
Je pense que s’il devait exister un petit kit du parfait manifestant, le foulard se taillerait une belle deuxième place (après notre ami Carré Rouge), certain.
La manifestation nocturne de ce mercredi 25 avril
Crédit Photo @ Samuel Matteau
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