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J’ai souvent rêvé d’aller vivre en Californie et de devenir BFF avec les membres d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros. Sans joke. Du genre: apprendre à faire du surf, jouer du ukulélé 24h sur 24 sur le bord d’une plage, squatter les gros festivals de musique comme Coachella (Josiane hiiii) et porter des chapeaux d’été à l’année longue. Living the good life, man!
J’ai comme la fâcheuse impression qu’il s’agirait de mon hobby préféré: porter des chapeaux d’été à l’année longue.
Chose réalisable pendant au plus deux saisons sur quatre à Montréal, c’est déjà un pas pire ratio!
Le chapeau, c’est un peu comme l’accessoire ancestral plus très en forme, pris en sandwich entre la casquette et le béret. J’ai beau lui voué un amour inconditionnel, je le trouve toujours plus beau de loin, dans son état décoratif/végétatif, mettons. Je ne suis jamais sûre des morceaux à porter quand j’en ai un. Style Hippie ou style vieux monsieur du 19ème? Le dilemme du siècle.
C’est un peu ça le problème; les chapeaux ne fittent pas avec tout. C’est pour cette raison qu’ils se portent mieux en été. Les «lazy hair day » et les «le soleil est beaucoup trop fort, je porte mon chapeau aujourd’hui» prennent donc tout leur sens. Pratique pratique!
La fille et le ukulélé:
Mraz au féminin:
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