Jusque là, tout va bien.
Mais comme dans toute chose, il y a un hic. Le hic c’est qu’il n’y a pas si longtemps, j’étais du genre à martyriser ma cage thoracique en riant de ceux et celles arborant fièrement ces bonnes vieilles bottes de pluie. T’sais, quand tu t’esclaffes pour rien et qu’au final, c’est toi l’imbécile? TIN, voilà. Parce que récemment, j’ai eu une révélation, une vision. (Amis-témoins à l’appui, j’en ai beaucoup trop souvent, des visions):
Les bottes de pluie, c’est la meilleure invention de bottes après la réincarnation d’Etta James et cette magnifique invention tumblrienne (lolz).
Non mais pensez-y, le plaisir de sauter dans une flaque d’eau/sloche… à pieds joints, avec en prime un beau sourire aux lèvres. Le plaisir de dire à n’importe quelle température moche: «Viens t’en ma grande, qu’on se batte d’égal à égal». Ze Dream.
Au départ, je l’avoue, je faisais partie des sceptiques. En fait, je sais d’où venait mon découragement: de l’abus de la cuteness et du caractère pratico-pratique de la botte de pluie. On parle ici de leur invasion dans les looks des 10 000 festivals de musique à travers le monde pendant l’été (!).
En plus de tout ce fracas, je n’arrivais pas à voir ni concevoir ni comprendre comment on pouvait porter les fameuses bottes de pluie sans avoir l’air du brave jardinier de la ville. Mais, illumination. Non seulement, elles ont la particularité d’être solides, elles cassent aussi incroyablement bien l’allure générale:
De l’étudiante en arts:
À la fille qui n’avait pas froid aux yeux:
En plus des versions, de plus en plus sophistiquées :
Je pense que je n’aurais jamais autant aimé la sloche que cet hiver.
En attendant, contentons-nous des beaux blocs de glace glissants qui nous attendent aujourd’hui. (Merci MétéoMedia).
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