Le détail (crève) coeur: Afro Something

En général, on reconnaît ma tignasse dans la rue par deux choses: mes 1000 bérets et les coiffures afro-vaporeuses-boule que je me fabrique. Un genre de wannabe rebelle capillaire ? NON (mais OUI). En fait, j’ai tout expérimenté: ce sont les coupes qui siéent le plus à ma tête.

C’est connu: les frisées veulent les avoir raides; tandis que les raides les veulent frisés. Pourquoi? Autre mystère de la vie. Je fais donc office de véritable tâche dans cette envie/rivalité de cheveux. Mais j’assume. ASSUMONS-NOUS. Les cheveux (ultra) frisés, afro, à la barbe à papa style: c’est beau aussi!

La coupe afro est historiquement associée aux moeurs hippies des années 60 et à tous les mouvements socio-politiques de la même époque. On parle ici des Black Panthers et des Jimi Hendrix de ce monde. Par conséquent, on a tendance à penser (à tort) qu’il s’agit d’une coupe que les africains ou afro-américains seuls peuvent porter. Faux. Elle se présente souvent en plusieurs déclinaisons, tout dépendant du type de cheveux. Des bouclettes semi-ondulées aux super frisettes.

Et mine de rien, elle ajoute une touche particulière à n’importe quelle tenue:

De la fille au collier à perles:

À la fille à la blouse bleue:

En plus, des multiples accessoires qui l’accompagnent. Parce qu’étrangement avec la coupe afro, bracelets & colliers prennent soudainement tout leur sens:

Le + 1: la coupe est facile à faire. Pas besoin de gros artifices. La plupart du temps le bel instrument que sont les doigts suffisent à la peaufiner en un clin d’oeil.

Depuis peu, on assiste à un véritable retour au naturel. À tel point qu’un nouveau terme est né. Un mélange subtil des mots «Happy» et «Natural» : NAPPY. HA! Le tout popularisé par Solange Knowles (a.k.a «la soeur de» ), véritable icône dans la blogoshpère des nappies.

Longtemps, j’ai entretenu une relation amour-haine (plus de haine) avec mes cheveux. Trop denses, trop volumineux, trop frisés. Verdict des pseudo-coiffeuses: «Non-coiffables». J’ai donc appris à comprendre mes cheveux et à boycotter les salons de coiffure (!).