Nous avons tous cette musique, ce groupe qui a forgé notre adolescence, une musique qui peut encore nous faire vibrer aujourd’hui. C’est une relation particulière, propre à chacun, c’est de l’ordre de l’intime et il est parfois difficile d’en expliquer le ressenti. Disons que cette musique a pu être celle du divorce de tes parents, ton premier amour, rupture, la musique que tu écoutais après avoir claqué la porte de ta chambre, celle qui te fait sauter partout.
En ce qui me concerne, c’est la power pop qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
Pour être plus précis, c’est Weezer qui m’a accompagné, le « blue album » un CD où il n’y a rien à jeter, ce qui se fait de plus en plus rare. La power pop permet une véritable liberté musicale. Influencée par le punk, le grunge et le rock, tout en utilisant la pop afin de faciliter le partage, elle exprime le désespoir avec joie, la routine avec une pointe de bêtise. Elle dose les sentiments, on se dit que ça sonne juste.
Il existe certains moments de la vie où l’on a besoin de réécouter ces morceaux pour mieux avancer. La vie, elle sait te faire sentir comme un petit garçon sans défense. Ouais, (pleurons sur nos existences btw).
Ma solution back to basics, mais pas trop quand même, est brillante et équilibrée. Pas besoin de sortir le sweat Champion USA. On écoute simplement Daria et on s’habille comme ça:
Un retour aux sources à base de lunettes Persol, de sur-chemise Kulte, de beaux jeans brut Nudie et les Converse de montagne 😉