St-Henri, c’est mon quartier d’adoption. Ma maison, mon endroit préféré sur la Terre, mon hood! Tous ceux qui me connaissent savent que je me fais toujours un plaisir de rincer les oreilles à quiconque me demande pourquoi je suis si obsédée avec cet endroit. Well, je vous épargnerai mon speech, car ici, on parle de linge cute. Je parlerai donc de linge cute.
L’inspiration, ce n’est pas le Saint-Henri d’aujourd’hui, où on trouve d’innombrables hipsters anglo, petits couples yuppies ayant l’impression de vivre en périphérie, gens infiniment plus cool qu’ailleurs comme moi, crusty punks et adorables petits vieux un peu décalés qui ont grandi ici. Non, ce sera plutôt la vision romancée que j’ai du Saint-Henri d’autrefois, quand c’était encore un village de gars de shop vivant au son des sifflements de train, des cloches d’église pis des sonneries d’usines. On va faire omission de la pauvreté, du scorbut, de loppression des méchants foremen and shit, si vous permettez, pis s’en tenir au linge d’époque, aux moufles, aux manteaux de laine, aux bottillons et aux bérets.
Si vous voulez voir du beau, écoutez l’incroyable docu À Saint-Henri le 5 septembre, d’Hubert Aquin, selon moi le cutest film sur mon quartier ever. (Pas qu’il y en aie tellement, mais c’est toujours mieux ça que l’abominable et indigne de ce nom sequel qui est sorti l’an dernier et que je ne nommerai même pas. )