C’était une merveilleuse soirée, je ne m’en rappelle plus…
Il s’agit aujourd’hui de parler de ces moments magiques qu’on nestime pas à leur juste saveur, a priori.
Il est 3h27 du matin, c’était une merveilleuse boum, de celles dont on regarde les photos pour se remémorer, de celles dont on ne veut pas sortir tant le tourbillon qu’elle provoque est enivrant, et je ne parle pas d’alcool.
Elle vient de quitter ses amis, plus de métro, elle se dit qu’elle peut marcher. Elle google son itinéraire pour rentrer chez elle sur son smartphone qui finit de lui détruire la rétine.
« Pourquoi le fond il est pas gris putain de merde ça me tuerait moins les yeux ! » , dit-elle avec une poésie de circonstance.
15 minutes et c’est presque tout droit, les écouteurs en place, c’est de ce moment là dont je parle.
Elle marche en zig zag, trébuche, raye ses collants à 18 la paire, se rend compte qu’elle a encore oublié de poser son vernis sur l’index gauche, « Oooh elles sont trop mignonnes ces bottines, elles me narguent les salopes », reste bloquée un bon quart d’heure dessus puis reprend son parcours chaotique. Peu importe, car elle croit voler avec grâce et se pause délicatement sur certaines vitrines pour prospecter des objets de désir. Elle est forte et déchire tout lorsqu’elle marche le regard droit comme dans un film américain en écoutant ça :
C’est la bande-son du retour à la maison après avoir fait une party.
Celle qui rentre chez elle en hésitant entre le caniveau et le trottoir, je la perçois comme la combinaison fatale de féminité, forte comme un ouragan, un peu de swag et une touche de vulgarité, pour moi, ses bijoux ressemblent à ça :
Bague et pendentif trouvés sur Asos
Poing américain Alexander McQueen