Parfois, tu vas à des concerts sans trop savoir ce qui va se jouer. Tu n’attends rien et c’est une très bonne surprise qui t’attend. C’était un peu mon état d’esprit en me rendant au Sonic, la péniche musicale lyonnaise et la surprise fut de taille. Comme je suis générosité, ils sont deux, ils sont blonds et possèdent une time machine musicale, voici The North Bay Moustache League:
Après ça, vous voulez en savoir plus, n’est-ce pas? Ça tombe bien, je les ai interviewé:
Alors c’est quoi votre (petit) nom de groupe? Et ça vient d’où? Pourquoi?
The North Bay Moustache League.
C’est le nom d’un concours de grosses moustaches, peut-être au Canada. Cela sonne à la fois américain, viril et psychédélique. (Quicksilver Messenger Service, Big Brother and The Holding Company, tout ça…)
Ça fait combien de temps que vous jouez ensemble?
26 ans. Nous sommes frère et soeur 😉
Vos formations antérieures?
Aucune. Personnellement, je ne termine jamais ce que j’ai commencé, et tous les groupes dans lesquels j’ai joué existent encore : Deborah Kant, Tara King TH, Slow Joe and The Ginger Accident, Hodkins and Victrola, Petrol Chips Productions.
Comment décririez vous votre musique?
Country Folk Blues.
Quelles sont vos influences?
Leadbelly, The Everly Brothers, The Carter Family, Johnny Cash, John Fahey, Catherine Ribeiro, Nick Drake, les Rolling Stones, Bo diddley, Waylon Jennings, The Blue Sky Boys, Monroe Brothers, Stanley Brothers, Henry Flynt, Fabrice Eglin, Elder Otis Jones, The Staple Singers, Buck Owens et Geeshie Willey.
Un objet à acheter? CD/Vinyl…
Un 45 tours paru sous la marque Atropine Records. Disponible ici :
Bientôt un album.
Quels sont vos projets?
Enregistrer un album. Être numéro 1. Boire plein de Lagavulin. Peut-être agrandir le groupe avec plein de nouveaux membres…
Votre style de vêtement?
Western Swing. Avoir plus de goût que les riches alors qu’on est pauvres…
Vos marques favorites et centres d’achat:
Pas de marque favorite. Brocantes, supermarchés, magasins sociaux, le bon coin. Éventuellement friperie, mais souvent trop cher.
HER: Une robe à fleurs rose, vendue chez Etam il y a quelques années, des sandalettes à petits talons compensés de type «mamie» achetées chez Megachauss’ «le numéro 1 de la chaussure discount en Guyane» et un «suivez-moi-jeune-homme»(ou le jupon qui dépasse): combinaison noire des années 50.
HIM: Un pantalon denim, de marque CWB, qui est distribué en ce moment dans les magasins Auchan. Super coupe étroite pour 20 dollars.
Une chemise western bleue à carreaux, échangée contre un EP de Jacques Dutronc à une amie en Floride, une paire de chaussettes génériques achetées par ma compagne dans un grand magasin, idem pour le slip, et une paire de bottes de marque Bailly (Nîmes) possiblement fabriquée en 1972. Une montre bracelet de marque Sulvar. Une Epiphone Firebird des années 90 avec un bigsby Duensenberg rajouté en 2009.
Well I hope I catch a ride by dark, coz’ my shirt is pretty thin
I sold my coat for an upper, and I gave it to a friend…
I’m only tryin’ to get back home to be what I used to be
Crédits photos: Intime Pop