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Le détail (crève) coeur: la chaussette blanche se rebelle

Plusieurs les considèrent comme étant la risée du vêtement, l’apogée du mauvais goût vestimentaire ; l’élément anti-sexe par excellence. Les chaussettes blanches sont détestées. Et pour cause. Bien que très populaires quelque part dans les années 60, notamment grâce aux modèles Adler, elles ont toujours engendré un certain dégoût collectif, une honte inexpliquée, un malaise généralisé.

De façon générale, la chaussette blanche a le mérite de tuer l’aura de n’importe quelle tenue, de casser l’allure générale d’un look. Les plus téméraires allient souvent chaussettes blanches et ballerines, chaussettes blanches et tenue de ville ou pire, chaussettes blanches et sandales. Certaines pupilles peuvent en souffrir.

Néanmoins, comme dans toute chose, il est primordial de laisser la chance au coureur. Que se passerait-il si l’on essayait de l’agencer, de façon ingénieuse, à un ou plusieurs styles? Après quelques essais, les résultats s’illustrent comme suit:

La terre-à-terre

et La fille dans le vent

Mélanges flatteurs qui mettent la chaussette blanche à l’honneur. Ça nous en bouche tous (un peu) un coin. En fait, la version haute apparaît comme la meilleure façon d’avoir l’air chic tout en flirtant avec le style écolière. D’autres façons de combiner bas blanc et bon soulier:

 

Malgré tout, j’ai toujours été sceptique quant à l’avenir de la chaussette blanche dans l’univers de la mode. En fait, je l’ai toujours perçu comme l’élément sportif par excellence. Demandez aux Federer et Messi de ce monde, ils vous diront par eux-mêmes.

Des règles non-écrites, il en existe dans toute chose. Le port de la chaussette blanche en fait malheureusement partie. À bien y penser, il ne sert à rien de s’acharner plus longtemps: donnons une seconde chance à ce vêtement-martyr et nous en serons (peut-être) éblouis. Ou pas.

Détail des montages: ICI

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