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Inspiration: #sadcafé

J’ai un gros moment difficile à vivre qui tombe en pleine grisaille d’automne et la mi-session. Je racontais mes péripéties de vie à Marie-Hélène et elle m’a appris le nouveau mot à la mode (du moins, l’expression qu’on essaie de mettre à la mode sur Twitter): #SADCAFÉ. (l’expression est de Anne-Marie Venne)

#SADCAFÉ est, comme ça le dit, l’endroit triste où on se retrouve dès que ça cloche dans nos vies. Les postes à occuper au Sadcafé varient selon le niveau de tristesse vécu, c’est-à-dire, il est possible d’être gérante (être vraiment vraiment triste), d’être employée (être vraiment triste) ou juste être client (tristesse passagère).

Et puisque j’ai le droit d’utiliser le blogue comme un exutoire, j’ai eu envie de créer une inspiration sur les trois états du #SADCAFÉ et, par la même occasion, mieux positionner le hashtag sur la map internet.

Sans plus tarder, voici les looks, en ordre croissant de tristesse:

La cliente

La cliente du Sadcafé est à un niveau très bas de tristesse. Elle porte un chandail mou, for sure, histoire d’exprimer son besoin de réconfort, et des pantalons beiges (le plus haut niveau de couleur accepté dans le dresscode du café) en corduroy car c’est épais mais doux au touché. Elle agence cela avec des souliers plats comme son moral et un gilet en fourrure pour la chaleur que ça apporte. Pour finir, un foulard orange brûlé (vu que c’est brûlé c’est permis) et un sac en cuir mou lui permettant de transporter tout ce qu’elle a sur le coeur.

Détail du montage: ici

L’employée:

La tenue de travail du Sadcafé est très stricte, elle doit exclusivement être composée de noir. C’est pourquoi la gérante fournit deux chemises qui doivent être boutonnées jusqu’au bout afin d’annihiler toute tentative d’ouverture sur les autres. Les souliers sont plats et austère (telle l’attitude de l’employée). Les pantalons sont en cuir vraiment résistant. Le maquillage doit être dramatique et les cheveux retenus pour mettre l’emphase sur la tristesse du visage.

Détail du montage: ici

La gérante:

Alors là, c’est la totale. Vaporeux, ample, déchiré, usé, être gérante du Sadcafé c’est comme être gothique avec moins de PVC. Elle se cache dans un très long manteau à double boutonnage sous lequel on trouve une chemise semi-transparente (son âme mise à nu) ET un chandail réduit en lambeaux (son âme itou). Elle porte beaucoup de bijoux et autres parures afin d’attirer l’attention sur ses gestes lourds et empreints d’une mélancolie toute baudelairienne. C’est une gitane du sad.

Détail du montage: ici

En prime, pour vous mettre dans le mood, voici des exemples de chansons tournant en boucle au #Sadcafé. Bon lundi!

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