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C?est le Festival du nouveau cinéma (FNC), les enfants!

Octobre nous happe de plein fouet, mais rien de mieux que de célébrer le cinéma au cœur de la métropole pour faciliter le passage vers l’hiver. La pilule du Montréal hivernal est plus facile à avaler, bien callé dans un siège capitonné devant un écran géant. Et c’est qu’en plus, la programmation du FNC est des plus excitantes. Au-delà des projections, des évènements, des conférences et des installations, une occasion rêvée pour célébrer l’effervescente du cinéma émergent. Les loups sortent de leur tanière, des confettis plein la gueule!

La magie y est formellement conviée.

Avec un grand café et une dégaine de lendemain festif, Gabrielle Tougas-Fréchette, responsable évènementielle, m’explique sa vision du FNC. « Au-delà d’un festival, on veut en faire une fête; une occasion de se rassembler, de discuter et de saluer le cinéma émergent ».

Rien de mieux pour apprécier la grande diversité d’un festival émergent que l’auditoire montréalais, cosmopolite et funky. À preuve, les Montréalais (d’ici et d’ailleurs) témoignent d’une curiosité et d’un intérêt grandissants pour le FNC. À la billetterie, en prévente, il fallait faire la queue pendant 4 heures pour mettre la main sur des laissez-passer.

Rehaussant l’engouement, à l’occasion de sa 40e édition, le festival se mute en véritable célébration. D’ici au 23 octobre, on accueillera à l’agora du Cœur des sciences les cinéphiles festifs sous différentes bannières. Il suffit de consulter la programmation pour connaître les couleurs de la veillée, soir après soir.

Mais au-delà des mondanités et des soirées fiévreuses, au FNC, on tient surtout à souligner le travail des artisans du cinéma. « On essaie d’encourager les réalisateurs, de reconnaître leurs créations et de les promouvoir du mieux qu’on peut. On est tellement reconnaissant de leur travail » renchérit Gabrielle. Comme si cette assertion ne transparaissait pas déjà devant l’éventail impressionnant de la programmation. De tout, pour tous et sous toutes les formes.

Soirée d’ouverture de la section Focus : première du film Survivre au Progrès.

Jeudi le 13, à l’occasion de l’ouverture de la section Focus du festival, on présentait le film documentaire Survivre au progrès (Surviving Progress), réalisé par Mathieu Roy et Harold Crooks. Le documentaire faisait état des écueils de la société postmoderne hyper-industrialisée et de la voracité de l’1% élitiste que les indignés du monde entier pointent actuellement du doigt.

Pour y avoir assisté, j’en suis encore à me demander si mes applaudissements soutenus ont suffi à sanctionner la justesse et la pertinence de ce film. Mon commentaire ce résumerait à ceci : il existe de grands moments de lucidité cinématographique.

Savoir capter l’ère du temps avec autant de perspicacité, sans verser dans l’accusation banale et sensationnalisme relève du tour de maître. La génération Michael Moore avait besoin qu’on lui montre un vrai documentaire, dont le propos se défendait autant philosophiquement, qu’économiquement et socialement. Du vrai, du poignant et ce sans condamner quiconque au pilori. J’ai tressailli, et j’espère que vous courrez voir ce film dès que l’occasion se présentera.

Un moment fort du festival, de toute évidence. Va donc consulter leur site, l’ami. Même la bande-annonce et poignante!

www.survivingprogress.com

Si, comme moi, vous voulez vous mêler à la meute, allez faire un tour sur le site, juste ici :

www.nouveaucinema.ca

 

 

 

 

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