
Pour de nombreux étudiants et moi, cette semaine était celle de la rentrée universitaire. L’occasion de réaliser que je suis un grand garçon, je ne peux plus me contenter d’avancer au gré des hasards de la vie; fini l’insouciance.
En effet, en tant qu’adulte, je prends des décisions, je fais des choix ayant des conséquences, oui! Des conséquences, je vous dis. Je me situe à la charnière entre ma vie d’enfant que je quitte celle de l’adulte que je deviens, une étape importante de mon parcours initiatique (sciatique?).
Comme je sens le spleen et l’angoisse me saisir, j’envoie tout valdinguer, je suis fou, c’est le week-end, je vais boire des bières, mettre la musique à fond et me teindre les cheveux en vert pomme. Nous y sommes, je suis un Punk à l’anglaise.
Il est plus que temps de me rejoindre dans ma crise de la mi-vingtaine, de bouger comme un pantin désarticulé devant une baffle lors d’une fête underground (située dans une cave, donc underhouse). Tous ensemble, crions le refrain de cette chanson dont on ne connaît ni les paroles, ni le titre et pas même l’auteur. Deviens à ton tour, un Punk.
Évidemment, un véritable punk ne se résume pas à un style, il s’agit surtout de prendre des éléments phares de la culture punk anglaise pour en faire un style résolument « Agyness Deynéen ». Le but de la manoeuvre est de rendre accessible un style qui ne l’est pas toujours, n’est-ce pas!?
Comme je sens que ça te botte, écoute les Sex Pistols et Death from above 1979 puis regarde:
LE débardeur KR3W (délavé à l’acide yeah!) trouvé sur Asos
LE slim floral de Religion (il est pour femmes mais t’es un punk ou quoi?) trouvé sur Asos
LA paire de workshoes G-Star (working class mec!) trouvée sur Asos
Te voilà prêt, ce week-end tu es mister Hide, profites-en bien, lundi tu y retournes.
Montre-moi ton dressing et je te dirai ce que tu écoutes.