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Carnet de voyage: L’arrivée à Lyon

Je suis arrivée à Lyon samedi, à 7h du matin, heure locale. J’avais pas dormi de la nuit à cause du stress et des bébés qui passent leur temps à pleurer et à courir dans l’avion. J’avais la tête dans le cul comme j’aime si bien le dire dans de pareille occasion. Il y a maintenant un train direct ( Le Rhonexpress) qui part de l’aéroport pour aller jusqu’ à la gare Part-Dieux (ma nouvelle meilleure amie, je vous explique bientôt pourquoi). Donc, j’ai pris le train et ensuite le métro. La ligne B. J’ai monté mes valises par les marches toute seule (pas très galant les gens le samedi matin). Je me suis fait des ampoules aux paumes (je suis fragile).

Arrivée aux résidences, le gars de l’accueil ne trouvait pas mes papiers et ne pouvait pas m’assigner ma chambre. J’essayais, avec mon accent de « queb », de lui répéter STRATIS, S-T-R-A-T-I-S et de lui présenter ma carte étudiante (avec nom complet, s.v.p.). Jusqu’à temps que je trouve mon nom moi-même sur la liste et que je lui montre (on n’est jamais si bien servi que par soi-même).

Quand je suis arrivée dans ma chambre, j’étais tellement choquée de voir comment la chambre était petite (tellement petite que la douche était pratiquement dans la toilette), que je me suis mise à pleurer. J’ai passé la journée a essayer de rattraper mon sommeil en vain et puis la nuit à ne pas être capable de dormir. DU COUP, le lendemain, je me suis réveillée à midi et j’ai appris de mon erreur. Tous les magasins étaient fermés. Pas d’ami, pas d’oreiller, pas de jus, pas d’eau. Un pain sec et un reste de fromage. Je suis retournée à la gare Part-Dieux pour m’acheter des trucs essentiels. En chemin, j’ai visité un musée toute seule, pour la première fois de ma vie. Puis, je suis revenue à ma chambre et j’étais toute seule encore (pas l’habitude). J’étais tannée (on dit VANNÉE, ici). J’ai écris des emails à des filles qui avaient essayer de contacter les 50 filles du stage et l’une d’entre elles m’a répondu, une québécoise en plus.

Grâce à elle, j’ai rencontré plein d’autres filles (essentiellement des françaises, des belges et des américaines).

Notre première journée d’école consistait principalement à marcher, visiter des endroits à Lyon et surtout, attendre. Nous avons visité Fourviere, la grande église qui surplombe la ville et nous pensions que nous allons prendre du champagne à Mont-D’or. Nenon, il s’agissait plutôt de visiter Champagne (une ville) pour voir le bureau chef de Nathalie Chaize, une compagnie française de mode féminine moyen/haut de gamme. Le directeur des ventes était super cynique, il disait que la mode française était constituée des fainéants et de paresseux à cause de la nouvelle génération de travailleurs. Je lui ai dit ma façon de penser et il m’a répondu le plus bêtement du monde. Ho well! Comme premier contact avec l’industrie lyonnaise, c’était pas fort.

Nous avons eu notre cocktail de bienvenue dans la soirée. Mes nouvelles amies et moi, on a squatté pour le vin gratuit, les petits fours et les macarons jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne. Je vous laisse sur une photo de mes nouvelles copines (petit bouillon de culture).

Moi, Charlotte, Raphaëlle, Sacha et Clarisse.

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