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Découverte: en quête de maquillage éthique

Bon, avant TOUTE chose, vous devez voir ça.

 

 

J’ai ri durant minimum 5 minutes. Les geeks de Palo Alto nourrissent peut-être des fétiches envers les gothiques. Ou Marie a peut-être pris possession de mon ordinateur. Je lolle encore ce matin. M’enfin. Revenons aux choses sérieuses.

J’ai toujours nourri l’ambition d’être journaliste. Étant petite, je n’allais pas à la danse du quartier, j’écoutais plutôt religieusement Zone Libre et j’avais un crush sur Jean-François Lépine. Je rêvais de révéler des scoops au monde entier, de fouiller des dossiers de fond, de me tenir à Radio-Can. Ouais, tout ça. Mais la vie a fait de moi une designer multidisciplinaire, étrangement.

C’est en parlant avec Marie qu’une occasion en or se présenta à moi. Nous facebook-discutions des expériences cosmétiques faites sur les animaux quand tout à coup, aye minute, what about faire une série sur le maquillage éthique/bio/naturel? L’occasion est bonne puisque l’été n’est pas la saison pour se tartiner de fond de teint. Il fait chaud, il fait froid, il fait humide, la peau capote, les cheveux aussi, alouette.

Puis, qu’on se le tienne pour dit, nous avons aucune idée de ce que nous nous mettons dans la face. Pas besoin de naviguer très loin sur les internets pour tomber sur plusieurs constatations du manque de transparence de l’industrie de la beauté. Avec tant de produits de synthèse aux noms imprononcables ET possiblement cancérigènes, il y a de quoi douter.

Éthiquement parlant, les cosmétiques ne sont point winning. Lorsqu’une représentante d’une compagnie X vante les effets thérapeutiques d’une fleur trouvée dans le fin fond des forêts humides du Bengale, nous sommes dans le droit de s’interroger sur les circonstances de la dite ceuillette. Sans vouloir m’étendre le sujet (je risque de m’effondrer comme la crazy cat lover de eHarmony), les tests sur les animaux sont également un point à considérer. Je sais que ce débat, incluant généralement les pharmaceutiques, est beaucoup plus large et complexe qu’à prime abord, mais l’idée qu’on teste mon rimmel sur un lapin est dérangeante et je crois qu’il existe d’autres moyens s’assurant de la stabilité de mon rouge à lèvres ou mon masque d’argile. Oh well.

Cependant, tout n’est pas noir. Plusieurs petites entreprises comprennent ce besoin de transparence ressenti par les consommatrices. D’autres, plus grandes, commencent à prendre en considération ces demandes. Il n’est pas dit que vous allez devoir vous promener bareface en exhibant vos horribles cernes au monde entier. Oui, nous pouvons être belles et éthiques sans devoir s’enrôler dans un ashram indien. Tout n’est pas perdu!

Je lance dès lors mon périple dans un monde holistique et un peu hippie. Des compromis existent, je les découvrirai. Pour vous. Parce que je vous aime, tous. Je vous aime tellement que j’aimerais tous vous câliner dans mes bras, mais je peux pas. Je peux pas et ça me brise le coeur. Je vous veux tous sur un arc-en-ciel.

Rendez-vous la semaine prochaine!

xx

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

source: Flickr

 

 

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