
C’est samedi soir dernier qu’Erin Fetherston présentait sa collection automne-hiver 2011 à New York. J’anticipais vraiment cette présentation, car j’avais peur de me rendre à l’évidence: Erin Fetherston n’est plus une de mes designers préférées. Je suis déçue… et un peu gênée. C’est un aveu que je fais à reculons. Car Erin, j’aimais t’aimer.
Oui, je suis tombée en amour avec Erin Fetherston. C’était lors de la présentation de sa collection automne-hiver 2009, Tinderbox. Masques d’animaux, beaucoup de noir, du volume, des boucles, des gants, des talons hyper hauts, des jupes extra-courtes: quiconque me connaissant un minimum pourrait facilement comprendre pourquoi j’ai été charmée.
Mais, je dois maintenant me rendre à l’évidence: les miracles sont rares. Les vrais coups de coeur aussi. Saison après saison, je constate que les collections d’Erin n’égalent jamais Tinderbox. Le style de mon (ex)préférée n’est pas révolutionnaire, ses coupes ne sont même pas vraiment originales. Je l’admets à contre-coeur, car sa dernière collection FW11 est encore dans mes goûts: déclinaisons de beiges, du noir, de la brillance, super féminité… Mais il manque quelque chose, le petit feu d’artifice initial.
Peut-être qu’au final, je reste surtout amoureuse d’Erin elle-même?
Je lui garde un soft spot dans mon coeur, mais je vais espérer un nouveau coup de foudre pour bientôt. Après tout, la Semaine de la mode de New York n’est pas terminée… et il restera aussi Londres, Milan, Paris… Sorry Erin baby!