
Plus tôt cette semaine, 50 Cent a lancé une vidéo virale avec la star YouTube du lipsync, Keenan Cahill, pour la chanson Down On Me…
Mais laissez- moi vous montrer qu’Hermès avait fait de même plus tôt cet été lors du lancement de son parfum Voyage, avec un concept de planche à roulette pour doigts… Se voulant aussi une vidéo virale:
Le site français d’Hermès propose de plonger dans l’univers de la marque d’une multitude de façons. Plusieurs « activités » y sont proposées: premièrement, le manifeste de la cravate à disposer: une animation qui permet de littéralement afficher si je suis pour ou contre le port de cravate avec des messages aussi éloquents que: « Détester les cols fermés, ignorer les tombés parfaits » ou « Ni conformiste par anti-conformisme, ni anti-conformiste par conformisme ». Aussi, le DIY bracelet collier de chien (qu’il suffit de télécharger, imprimer, découper, plier), le message bricolo (avec la ceinture bricolo), le « press your luck » avec les portes-feuilles animaux, l’album à colorier et beaucoup d’autres choses tout aussi inutiles qu’amusantes.
Cependant, quelque chose me reste en tête. Quand on qualifie soi-même un vidéo de viral, ça perd un peu son sens, non? Prenons le cas de 50 Cent et de Keenan Cahill, ce petit garçon qui est devenu une star de YouTube en faisant du lipsync sur des chansons populaires. Keenan Cahill a été propulsé au rang de star du web un peu malgré lui: ce sont les usagers qui ont créé la hype. Voilà donc mon questionnement avec la vidéo d’Hermès… Qui l’a qualifié de viral? Le public en toute spontanéité, ou bien la maison Hermès elle-même et son équipe affectée au marketing… viral?