J’ai commencé à me maquiller assez tard dans ma vie. L’ombre à paupières était de loin ce qui m’intimidait le plus : je trouvais que ça avait l’air difficile et je ne savais pas trop par où commencer. Puis, une fois, j’ai organisé une soirée maquillage chez moi. Une amie m’a fait mon ombre à paupières (allo Camille!), et ma vie a changé à jamais. J’ai vu que ce n’était pas si sorcier et que j’aimais beaucoup l’effet. Si vous voulez vous initier à cet art, voici quelques trucs qu’on m’a dit ou que j’aurais aimé qu’on me dise, mais qui sont très rarement expliqués dans les tutoriels sur YouTube.
1. Tout commence avec une bonne base!
Quand je dis que tout commence avec une bonne base, je ne parle pas au sens figuré. Je parle d’une bonne base d’ombre à paupières, qu’on appelle aussi un primer. Quand on applique directement la poudre sur les paupières, souvent, les couleurs sont inégales, peu pigmentées, et partent rapidement au cours de la journée. Cela est d’autant plus vrai si, comme moi, vous avez les paupières grasses. J’ai essayé un petit nombre de bases, mais ma préférée est sans conteste la primer potion de Urban Decay : elle permet de neutraliser l’aspect gras de mes paupières, elle est transparente une fois étendue, et mes couleurs tiennent bien toute la journée. Petit truc pour économiser : ça vaut la peine d’acheter le format « mini », il y a bien assez de produit à l’intérieur pour durer un bon bout de temps.
2. Les bons outils
Je savais que l’application de l’ombre à paupières se faisait à l’aide de pinceaux, bien sûr, mais cela m’intimidait au départ. Quels pinceaux acheter? Comment les entretenir? Tant de questions. J’ai commencé par appliquer les ombres avec mes doigts, mais je déconseille fortement cette technique puisqu’elle ne permet généralement pas de faire des transitions fluides entre les couleurs. Pour ce qui est des pinceaux, ça vous prend au minimum un pinceau « fluffy » pour blending, comme celui-ci, ainsi qu’un pinceau d’ombre à paupières en "c" et un pinceau plus petit pour faire le crease et le coin de l'œil. J’utilise beaucoup ceux qui sont inclus avec mes palettes. Pour l’entretien, je recommanderais de les laver au moins une fois par semaine, le shampooing pour bébé fait bien l’affaire et est moins cher que les savons spécialisés. On peut aussi utiliser un spray désinfectant entre chaque utilisation.
3. Quoi choisir?
Avant d’investir dans une palette plus high end, c’est préférable de s’assurer qu’on aime ce type de produits en essayant des versions moins chères. Je commencerais avec une palette plutôt que des ombres individuelles, car c’est plus facile de créer un look avec ça. Parmi les palettes pas trop chères, j’aime bien celles de Coastal Scents (mes premières, mais il faut attendre les rabais pour que ça vaille la peine). On peut aussi trouver des palettes BH cosmetics à l’occasion chez Winners : à surveiller! En pharmacie, la marque maison du Jean-Coutu, Personnelle, fait des palettes d’une qualité intéressante pour le prix, dont un dupe de ma palette préf', la Naked 2 de Urban Decay. J’ai aussi entendu de bonnes choses des palettes Mad for Matte de e.l.f., mais je ne recommande pas leur baked shadows, qui sont trop difficiles à travailler à mon goût.
4. Mon meilleur conseil : Fake it ‘til you make it
Honnêtement, presque personne ne remarquera vos erreurs, alors pas de stress avec ça. Je me suis souvent fait dire que mon maquillage était super réussi alors que j’avais un eyeliner vraiment asymétrique et que mon blending laissait à désirer. L’essentiel est d’avoir du plaisir, le reste suivra!
Voilà, avec ces conseils en main, vous êtes prêt.e.s à vous lancer dans des tutoriels YouTube! Je me permets de vous recommander ceux de Grand-Mère Grunge, qui fait des tutoriels originaux, variés, et très accessibles. Amusez-vous bien!